Mercedes-Benz Vans mise sur la connectivité
En 2017, Mercedes-Benz Vans a écoulé dans le monde plus de 401 000 unités, un volume record, en hausse de 12 % par rapport à 2016. Avec comme résultat un chiffre d'affaires de 13,2 milliards d’euros, en progression de 3 %. Si les résultats au niveau mondial ont donné satisfaction, la tendance n’est en revanche pas la même à l’échelle nationale. En effet, pour la première fois depuis la création de l’entité en 2014, les ventes ont reculé pour passer de 22 234 à 22 053 unités. Raisons invoquées, un Citan vieillissant, des Vito et Classe V fortement concurrencés par les produits PSA au positionnement tarifaire très agressif, et enfin un Sprinter victime de reports de production.
Tous ces produits ont ainsi connu des baisses de leurs ventes sur 2017. Seul le segment des pick-up, avec le Classe X, a apporté un volume additionnel de 243 unités. Volume qui devrait encore s’accroître avec l’arrivée à la fin de l’année d'un bloc V6 plus puissant que les moteurs proposés actuellement. "2016 a été une année de forte croissance, 2017 s’est avérée plus difficile. Le report de production nous a privés de 20 % des ventes de Sprinter, pilier de la marque avec près de 10 200 unités vendues", a indiqué Harry Salamon, directeur général de Mercedes-Benz Vans. Indicateur de la bonne santé de la marque : des prises de commandes qui ont plus que doublé en janvier 2018 par rapport au même mois de 2017.
L’électrification de la gamme prévue à court terme
La marque appréhende le court terme sereinement, armé, tout d’abord, d’une future gamme de modèles électrifiés. D’ici à 2020, l’ensemble des véhicules de l’Allemand disposeront d’une telle déclinaison. Avec, comme première brique, le Vito, testé actuellement en Allemagne. Les premières livraisons interviendront mi-2018, destinées au logisticien Hermès, qui a pris commande de 1 500 unités. En France, le modèle, pourvu d’une tonne de charge utile et d’une autonomie homologuée de 150 km, sera présenté d’ici à la fin de l’année pour un lancement sur le marché début 2019. Suivront ensuite le Sprinter et le Citan en mode électrique.
Autres nouveautés clés, le Classe V restylé présenté au salon de Paris, et le Sprinter lancé en un plus grand nombre de versions et sur davantage de marchés. En France, le VUL sera aussi commercialisé en version traction. "Nous répondons à une demande forte, a précisé Harry Salamon. 75 % des commercialisations en France se font en traction sur ce segment 3." Le constructeur ambitionne de vendre 25 % de ses Sprinter dans cette configuration.
Une expertise dans la gestion de flottes
C’est sur ce même modèle que sera inauguré le boîtier Hermès, qui propose un bouquet de services connectés dans le cadre d’une offre baptisée "Mercedes Pro". Si la solution, qui peut être ajoutée sur les anciens Vito et Sprinter, ne propose pour le moment gratuitement que des services basiques comme la remontée d’informations sur le véhicule (kilométrage, consommation), Mercedes-Benz Vans entend bien enrichir l'offre dès le milieu de l’année. Dix-huit services connectés verront le jour dans les domaines de la logistique véhicule, de la communication avec les chauffeurs, dans la gestion de la maintenance et du carnet de bord numérique sur le Sprinter.
En ligne de mire : les petites et moyennes flottes qui cherchent à obtenir, via cette connectivité, un pilotage efficace de leur parc. Des tests sont actuellement menés en France sur cette solution en laquelle le constructeur nourrit de plus larges ambitions. "Nous entendons bien proposer cette solution sur toutes les flottes, et non pas seulement celles de véhicules Mercedes-Benz Vans", conclut Harry Salamon.
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