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Constructeurs

Mazda France repasse le cap des 10 000 immatriculations

Publié le 5 février 2024

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
Le constructeur japonais retrouve le sourire avec des immatriculations 2023 à la hauteur de ses ambitions. Si 2024 s'annonce plus difficile avec un carnet de commandes en nette baisse, Mazda compte néanmoins poursuivre sa progression avec une gamme adaptée au marché et un réseau proche de ses clients.
Outre la bonne dynamique de sa marque, Laurent Thézée, président de Mazda Automobiles France, loue aussi la vitalité de son réseau avec une rentabilité en forte amélioration sur un an. ©Mazda

"Nous (re)faisons enfin parti du club des 10 000 !", lance Laurent Thézée, président de Mazda Automobiles France. En 2023, le constructeur nippon a en effet écoulé 10 095 voitures, en progression de 43 %, ce qui représente une part de marché de 0,57 %.

 

Pour le réseau, 2023 aura été aussi une bonne année. "A fin septembre, la rentabilité était de 1,2 % et nous estimons qu'elle sera entre 1,2 % et 1,4 % à la fin de l'année, indique le dirigeant. Le chiffre d’affaires du réseau a quant à lui progressé de 38 %". Pour rappel, la rentabilité en 2022 n'avait été que de 0,5 %.

 

Avec une couverture du territoire de 67 %, le réseau est constitué de 105 points de ventes et de 9 centres de réparateurs agréés, détenus par 66 investisseurs. "Cette année nous a permis de couvrir des zones blanches, comme Troyes (10), Aix-en-Provence (13), Castres (81) et Albi (81)", liste Laurent Thézée.

 

Progression du financement

 

2023 a permis également d'asseoir le nouvel accord avec BNP Paribas. Un partenariat qui a renforcé la pénétration du financement au sein du réseau. "Une vente sur deux est désormais financée et nous allons renforcer cette offre avec le lancement de Mazda Lease dans les jours à venir", précise le dirigeant.

 

Cette progression du financement est principalement liée à la nature même du partenariat. "J'ai obtenu de la part de BNP Paribas qu'ils mettent à disposition de notre réseau des équipes dédiées à la marque", explique Laurent Thézée.

 

En 2024, le constructeur vise les 10 000 unités. "Le contexte de début d'année par rapport à 2023 n'est pas le même, indique toutefois le dirigeant. Nous avions un portefeuille de 2 700 commandes, aujourd'hui, nous n'en avons que 1 300." 

 

Le CX-30 en tête des ventes

 

Dans le détail, les canaux de distribution resteront sensiblement les mêmes que ceux de l'année dernière avec une volonté de se renforcer sur la location longue durée auprès des professionnels. "Nous estimons que notre mix produits va également évoluer, du fait de la fiscalité, poursuit Laurent Thézée. Le CX-30 restera toujours le premier modèle vendu avec une part de marché de 24 %, suivi par la Mazda 3 (17 %), qui prendra la place du CX-60 (10 %), dont le diesel sera impacté par la fiscalité, tandis que la Mazda 2 hybride prendra la troisième place (16 %)."

 

Le plan produits 2024 marquera en effet le retour sur le devant de la scène de la Mazda 2 hybride. Un modèle qui reposera sur la base de la Toyota Yaris. Pour cette nouvelle version, le véhicule bénéficiera d'une nouvelle calandre avant et d'un arrière spécifique qui lui permettra de se démarquer davantage du modèle d'origine.

 

Le japonais présentera également en mars prochain, pour une commercialisation en septembre 2024, le CX-80, un SUV du segment D/E, affichant une longueur de 5 mètres, disponibles en 7 places et doté d'une d'une motorisation hybride rechargeable. Enfin, 2024 marquera aussi le 35e anniversaire de la mythique MX-5.

 

Leasing social

 

La marque compte d'ici quelques semaines se lancer dans le leasing social avec une offre à moins de 150 €/mois sur le MX-30. "Cela va nous permettre de travailler notre notoriété et de créer de la visibilité", explique le dirigeant qui souligne que "le leasing social permet de créer du lead".

 

Côté réseau, Mazda poursuit son développement. D'ici trois ou quatre ans, le constructeur vise un taux de couverture du territoire de 90 % avec le déploiement d'environ 120 points de vente. "Notre mot d'ordre est la rentabilité du réseau, appuie Laurent Thézée. Si le distributeur ne peut pas atteindre une rentabilité de 1 % à 1,5 % au bout de trois ans, nous n'y allons pas. Cela correspond à un potentiel minimum de 55 voitures."

 

Le groupe, qui a récemment fait évoluer son comité de direction et de pilotage, va aussi se développer activement en après-vente. Il va mettre en place la prise de rendez-vous en ligne, déployer des modules vidéos lors de la réception du véhicule, permettre la visibilité du stock sur son site et lancer un simulateur de financement. "Le SAV représente 40 % de la rentabilité d'une concession, indique Laurent Thézée. Pour accroître la rentabilité du réseau, nous avons pour ambition que cette activité passe à 50 %." 

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