Marchionne s’active pour désendetter Chrysler
Avant le retour en Bourse de Chrysler, sans doute début 2012, Sergio Marchionne aimerait monter, au moins, à 51 % du capital. La raison de cette montée rapide ? Payer un bon prix (certains parlent de 500 millions de dollars) les 16 % qu’il doit effectivement monnayer pour atteindre les 51 %. Car de 20 à 35 %, le groupe italien ne débourse pas de cash mais grimpe en respectant des impératifs fixés avec le Gouvernement américain. Ainsi, la tranche supplémentaire de 5 %, conduisant Fiat à 30 %, est le résultat d’un objectif de ventes, hors Aléna, de véhicules du groupe Chrysler via les réseaux de distribution de Fiat. La prochaine tranche, de 30 à 35 %, est conditionnée à la production, aux USA, d’un modèle reposant sur une plate-forme Fiat pouvant rouler au moins 40 miles avec un gallon de carburant.
Pour ces 16 % supplémentaires, Chrysler devra avoir remboursé les aides gouvernementales (à fin 2010 : 5,8 milliards aux USA et 1,7 milliard au Canada et à l’Ontario) qu’il avait reçues au plus dur de la crise. “L’intention est là”, a déclaré le patron des deux groupes, mais pour cela, il devra réussir à refinancer la dette. Dans ce but, le constructeur discuterait, selon le Wall Street Journal, avec un groupe de banques afin d’émettre 7 milliards de dette à un taux plus avantageux et ainsi rembourser les aides gouvernementales.
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