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Constructeurs

L'industrie auto française au mieux de sa forme

Publié le 22 avril 2016

Par Armindo Dias
3 min de lecture
L'indice de santé générale de l'industrie automobile française a progressé de 13% sur les douze derniers mois dans le dernier baromètre AutoIndex du cabinet de conseil Strategy&. Et cela n'a pas été sans incidence sur la valorisation boursière des constructeurs équipementiers cotés à Paris.
L'indice de santé générale de l'industrie automobile française a progressé de 13% sur les douze derniers mois dans le dernier baromètre AutoIndex du cabinet de conseil Strategy&. Et cela n'a pas été sans incidence sur la valorisation boursière des constructeurs équipementiers cotés à Paris.

L'industrie automobile française ne s'est jamais aussi bien portée depuis 2008. En tout cas, c'est ce qui ressort du dernier baromètre AutoIndex du cabinet de conseil Strategy& (ex-Booz & Company). Son indice de santé général y a progressé de 13% sur les douze derniers mois, affichant même un indice 119 sur le seul dernier trimestre 2015 (la base 100 correspond à la moyenne de la période 2008/2012). Mais rien d'étonnant à cela. A la fin 2015, et sur douze mois glissants, la valeur de la demande sur le marché automobile français était de 83 milliards d'euros, un montant à mettre à l'actif des ventes de VN à hauteur de 55 milliards d'euros et des pièces et services à hauteur de 17 milliards d'euros (le solde provient des intérêts sur les financement de véhicules et de la marge sur les ventes de VO). Cette valeur était de 80 milliards à la fin mars 2015, de 81 milliards d'euros à la fin juin 2015 et de 82 milliards à la fin septembre 2015. Cette progression au cours des trimestres s'explique bien sûr par la hausse des immatriculations de VL enregistrée tout au long de l'année 2015. "Nous prévoyons de nouveau une hausse de 6% des immatriculations de VP sur 2016", relève ici Strategy&.

Autre explication de la santé recouvrée de l'industrie automobile française : la très bonne tenue de la production sur 2015. A la fin de l'exercice, et sur douze mois glissants, cette production était de 2 millions d'unités (VP+VUL), soit une volumétrie correspondant à une hausse de 9% par rapport à 2014 (+8% en valeur, avec une production de véhicules et de pièces et équipements valorisés à 54 milliards d'euros). "Les productions de PSA et de Renault en France ont augmenté de respectivement 3% (+25000 unités) et 10% (+129000 unités) sur les douze derniers mois, à 1,657 million d'unités au total", souligne Strategy&. Le cabinet de conseil anticipe ici une hausse de production en volume de 3% cette année en France.

Dernier élément explicatif de la hausse de l'indice de santé générale de l'industrie automobile française : l'évolution de la capitalisation boursière des constructeurs et équipementiers cotés à Paris. Elle a bondi au global de 39%, à 78 milliards d'euros, entre la fin 2014 et la fin 2015. La capitalisation boursière de Renault est passée de 18 à 27 milliards d'euros, celle de PSA de 8 à 13 milliards d'euros, celle de Michelin de 14 à 16 milliards d'euros, celle de Valeo de 8 à 11 milliards d'euros, celle de Faurecia de 4 à 5 milliards d'euros et celle de Plastic Omnium de 3 à 4 milliards d'euros. Toutes ces entités ont amélioré leurs résultats financiers entre la fin 2014 et la fin 2015. "Chez PSA, le résultat opérationnel courant atteint 2,7 milliards d'euros en 2015, contre 0,8 milliard d'euros en 2014, et Renault a atteint 2,3 milliards d'euros de marge opérationnelle en 2015, versus 1,6 milliard en 2014", illustre Strategy&.

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