Les VE deviennent (presque) compétitifs

C'est une bonne nouvelle pour les constructeurs de VE : les coûts d'usage des VP et des VUL électriques exploités par les professionnels sont de plus en plus compétitifs. C'est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude TCO Scope de l'OVE (elle chiffre le coût d'usage moyen de grandes catégories de véhicules en prenant en compte tous les éléments intervenant dans le TCO d'un véhicule, chaque grande catégorie et segment de véhicules donnant lieu à l'établissement d'un prix de revient kilométrique moyen ou PRK).

La Zoé à 0,408 euro TTC/km

Le PRK de la Renault Zoé Intens est de 0,408€ TTC/km pour un coût d'usage total de 24500€ (il a été calculé sur la base d'un couple durée kilométrage de 48 mois et 60 000  km). Il est donc sensiblement identique à celui d'une Renault Clio dCi 90 Intens (0,405€ TTC/km). Seulement voilà, il est fort peu probable qu'il en soit ainsi dans la "vraie vie". En effet, la méthode du TCO Scope applique une remise des constructeurs uniforme de 10% au véhicule électrique et au véhicule thermique. Or, dans la "vraie vie'", les remises accordées sont sensiblement plus importantes pour les thermiques.

Des différences en VP, mais aussi en VUL

Aussi, si on applique les remises appliquées par les réseaux de concessionnaires en mai 2013, le PRK de la Renault Zoé Intens passe à 0,439€ TTC/km et celui de la Renault Clio dCi 90 Intens à 0,370€ TTC/km. "L'avantage en matière de coût d'usage au kilomètre revient donc assez largement au véhicule thermique", analyse l'OVE. Et il en est de même côté utilitaires électriques. Ici, l'OVE a calculé que, dans la "vraie vie"', le PRK du Renault Kangoo ZE est de 0,339€ HT/km (0,320€ HT/km, sans prise en compte des réelles remises réseaux) et celui du Kangoo Express dCi 75 de 0,270€ HT/km (0,323€ HT/km, sans prise en compte des réelles remises réseaux).