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Constructeurs

Les e-fuels reçoivent le soutien de la Commission européenne

Publié le 18 juillet 2024

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
La présidente réélue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que les carburants de synthèse auraient un rôle à jouer dans la décarbonation des véhicules d'ici 2035. La clause de revoyure va être animée.
e-fuels Commission européenne
Ursula von der Leyen, le 18 juillet 2024, vient d'être réélue à la tête de la Commission européenne. ©Union européenne

Le moteur thermique, responsable de tous les maux, a été banni par l'Union européenne. Une élection plus tard, voilà qu'Ursula von der Leyen, présidente réélue de la Commission, défend les carburants de synthèse, et donc les moteurs thermiques, pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035.

 

Le tout-électrique n'a donc pas complétement gagné. Ursula von der Leyen, qui entame son deuxième mandat, a confirmé cette concession faite à l'industrie automobile, dans un document sur les orientations politiques de la prochaine Commission pour la période 2024-2029.

 

A lire aussi : Les eurodéputés PPE veulent contraindre la Commission à assouplir le GreenDeal

 

La réalisation de "l'objectif de neutralité climatique" pour les voitures en 2035 "nécessitera une approche neutre sur le plan technologique, dans laquelle les carburants de synthèse auront un rôle à jouer", stipule le document publié jeudi 18 juillet 2024.

 

A lire aussi : L’e-fuel, le plan B face au tout électrique

 

La présidente de l'exécutif européen promet "une modification ciblée de la réglementation dans le cadre du réexamen prévu" de la législation sur les émissions de CO2.

 

La technologie des carburants de synthèse, encore en développement, consisterait à produire du fuel à partir de CO2 issu des activités industrielles. Défendue par des constructeurs haut de gamme allemands et italiens, elle permettrait de prolonger l'utilisation de moteurs thermiques, mais les ONG environnementales la jugent coûteuse, énergivore et polluante.

 

De l'avis de nombreux experts, la technologie des carburants de synthèse a peu de chances de s'imposer sur le marché et ne concernerait dans le meilleur des cas qu'une minorité de véhicules de luxe. (avec AFP)

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