Les ambitions 2021 de Skoda France
Après une croissance de 16,2 % en 2019, avec 36 498 immatriculations, Skoda France avait des ambitions légitimes pour l'année 2020. Dorothée Bonassies, directrice de la marque en France, visait alors 2 % de part de marché et 41 000 immatriculations. Mais avec la crise sanitaire dès mars, tous les plans échafaudés sont tombés à l'eau. D'ailleurs, dès le mois d'avril, Dorothée Bonassies et ses équipes avaient pris conscience des défis à venir et de l'impact de la crise sur les volumes ou encore le besoin de digitalisation.
Finalement, pour cet exercice 2020, Skoda France a immatriculé 29 875 véhicules, soit un repli de 18,1 %. La marque a ainsi grignoté 0,2 point de part de marché, à 1,8 %, sur un marché total qui a lui reculé de 25,5 %. Une augmentation de la pénétration que Skoda veut confirmer en 2021 puisque l'objectif est d'atteindre 2,2 %, avec un volume proche de 40 000 unités. L'Octavia va ainsi connaître sa première année pleine de commercialisation et l'ambition est d'atteindre 8 800 unités. Un bestseller suivi du Kamiq (7 400 unités) et de la Fabia (7 000 unités). Une nouvelle génération de la berline est d'ailleurs attendue pour la toute fin d'année. Une large gamme qui permet à Skoda France d'afficher un prix moyen catalogue de 29 733 euros.
Premières livraisons de l'Enyaq en mai 2021
2021 va aussi marquer, sans faire injure à la Citigo IV, l'entrée de plain-pied de Skoda sur le segment des véhicules électriques. En effet, l'Enayq IV sera une réalité commerciale dès le mois de mai, suivi en septembre par sa version coupé. Un modèle dont Skoda France a obtenu 3 100 unités pour l'ensemble de l'exercice. Ce chapitre électrification sera encore appuyé par la montée en puissance des Octavia et Superb PHEV. Le second semestre sera également synonyme de facelift pour les Kodiaq et Karoq. De plus, l'exercice 2021 débute relativement bien avec un porte feuille de commandes (à fin décembre 2020) en hausse de 25 %.
La directrice a salué la bonne tenue de l'activité BtoB en 2020 qui a représenté un tiers des ventes et qui a même réussi à faire mieux qu'en 2019 alors que ce marché a baissé de 20 %. En effet, Skoda France a enregistré 13 525 commandes contre 13 499 un an plus tôt. Au chapitre des bonnes nouvelles 2020, les entrées ateliers se sont maintenues avec une baisse de seulement 2,5 %. La part des services financiers est également à noter avec une pénétration de 48,8 %, contre 41,1 % en 2019. Un élément au service de la fidélisation qui fonctionne puisque Skoda affiche un taux de fidélité de ses clients qui la classe deuxième du marché français.
200 points de vente en 2025
Quant au réseau, qui compte aujourd'hui 156 points de vente, "l'année 2020 a permis de montrer sa solidité" a indiqué Dorothée Bonassies. "Nous n'avons pas encore les chiffres définitifs, mais la rentabilité moyenne devrait être proche de 0,5 %". Le but étant de rapidement revenir à un chiffre de 1,5 %, plus conforme aux habitudes de la marque. Un réseau dont la capillarité a évolué en 2020 avec 6 nouveaux points de ventes et qui va poursuivre sa croissance en 2021 avec, au minimum, 7 nouvelles ouvertures. L'objectif affiché étant de culminé à 200 points de vente à l'horizon 2025.
Justement 2025 est l'échéance du nouveau plan concocté par les équipes de Skoda France. Baptisé Go All 2025, il a pour mission essentielle de conduire la marque à une part de marché hexagonale de 3,6 % à cette date.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.