" Le réseau doit encore s'étoffer d'une vingtaine de concessionnaires "

...Quelle analyse faites-vous du réseau depuis votre arrivée en mai dernier?
Le réseau se compose à 30% de concessionnaires exclusifs Seat, et le reste propose plusieurs marques du groupe. Nous avons donc une dualité intéressante, qui nous permet d'être présents dans des villes sur lesquelles il serait difficile d'avoir un concessionnaire exclusif. Et globalement, on note un attachement à la marque très fort, alors que nous ne sommes pas sur un segment premium. Côté clientèle, elle est jeune, même la plus jeune dans les marques généralistes, avec beaucoup de primo-accédants à l'automobile. Nous devons donc exploiter ce point, en fidélisant à notre marque ces nouveaux clients, au travers de produits, de services ou encore des offres marketing.

Estimez-vous que le réseau est suffisamment développé ?
Nous devons encore travailler sur notre maillage, notamment en nommant une vingtaine de nouveaux concessionnaires. Nous restons encore absents sur des villes moyennes sur lesquelles nous devrions être implantés. Après, nous ne savons pas si ces sites seront des extensions ou des créations pures. Nous estimons que d'ici 2012, le réseau devrait être arrivé à maturité.

Pouvez-vous faire un point sur les performances de Seat ?
Globalement, le marché se révèle supérieur à celui que nous avions anticipé, avec environ 2 millions de commandes. La première partie de l'année a connu des performances moyennes, alors que depuis deux mois, nous connaissons une progression plus importante, grâce à la Nouvelle Ibiza. Ce modèle représente 25% de nos ventes, avec beaucoup de conquêtes. Et ce week-end, pendant les portes ouvertes, nous allons mettre en avant l'Alhambra, un monospace qui apporte de la nouveauté, et surtout, qui ne reçoit pas de malus.
Nous retrouvons aujourd'hui des niveaux de commandes satisfaisants. L'enjeu maintenant consiste à faire remonter le mix produits, car avec la prime à la casse, les volumes ont pu être maintenus mais les tarifs ont été tirés vers le bas. On s'attend donc pour 2011 à faire moins de volume mais à monter en gamme nos ventes.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans notre prochaine édition du JA.