Le groupe Renault réalise plus de la moitié de ses ventes hors d'Europe
2018, une année en demi-teinte pour Renault. Si le groupe a bien connu une hausse de ses ventes mondiale de 3,2 % par rapport à 2017 avec 3 884 295 VL écoulés, le résultat est moins positif si le volume est considéré à périmètre constant, donc en retirant les immatriculations réalisées par Jinbei et Huasong. Sans ses 165 603 VL, la croissance précédente devient un repli de 1,2 % sur un marché mondial certes pas au mieux de sa forme non plus. La décomposition des performances par marque montre des résultats plutôt contrastés. En 2018, la marque principale du groupe, Renault, n’a pas été au mieux de sa forme, surtout du côté des VP, dont les immatriculations ont reculé de 6,2 % à l’échelle mondiale avec 2,12 millions d’unités. Le VUL s’est quant à stabilisé à +0,3 % faisant apparaître un global à -5,2 % et 2,5 millions de VL. Mais le pire déclin a affecté Renault Samsung Motors, dont les ventes ont chuté de 14,9 % à 84 954 VL.
Dacia et Lada en bonne forme
Ces contreperformances que les ventes additionnelles de Jinbei et Huasong, mais aussi les bons résultats de Dacia et Lada n’ont pas pu compenser. Du côté de Dacia, les immatriculations de VL se sont accrues de 7 % pour atteindre 700 798 unités, avec un record de ventes et de part de marché enregistré en Europe, tandis que chez Lada, la progression a atteint 18,7 % avec près de 400 000 VL. Sans oublier Alpine, et ses symboliques 2 091 unités.
Deux tendances favorables ont été observées, 2018 : le fort accroissement des ventes d’électriques et de VUL. Du côté de l’électrique, les volumes mondiaux ont progressé de 36,6 avec près de 50 000 exemplaires. Renault est resté leader sur le marché européen avec une pénétration de 22,2 % grâce à ses Kangoo Z.E. et Zoé. Quant aux VUL, le volume a augmenté de 33,7 % grâce notamment à Jinbei et Huasong mais aussi à Renault qui a atteint un nouveau record malgré le repli en Argentine et en Turquie, deux marchés primordiaux.
L’Europe en stagnation
L’analyse par région du monde laissent également transparaître des résultats contrastés : sur son premier marché, l’Europe, les immatriculations se sont stabilisées à 0,5 % soit 1 920 742 unités. En France, les ventes ont progressé de 2,4 %, à 689 788 VL. En revanche, sur le Vieux Continent, hors France, 1,9 millions de VL ont été écoulés, soit un recul de 0,6 %. Bilan positif sur d’autres régions du monde : en Eurasie, les immatriculations ont connu une hausse de 2 % avec une Russie, pour rappel deuxième marché du groupe, en progression de 12,8 %. Dans la région Amériques, une forte hausse de 12,3 % a été observées a 437 000 VL grâce notamment au Brésil et sa progression de 13,6 %, tandis que l’Asie Pacifique a surperformé à 329 000 unités soit un bond de 68,3 %. Seule la région AMI a connu un repli de 15,6 % à 448 000 unités, expliqué notamment par une forte chute en Inde de 26,8 % que les bons résultats au Maroc, en Afriques du Sud et en Egypte n’ont pas pu contrebalancer. Au global, le groupe Renault a encore accru sa part des ventes hors Europe par rapport à 2017 pour atteindre plus de la moitié, soit 50,6 % précisément.
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