L'ambitieux VW T-Cross
Comme annoncé voilà quelques années, Volkswagen compte désormais un SUV sur tous les segments de marché. En effet, avec les Touareg, Tiguan Allspace, Tiguan, T-Roc et aujourd’hui T-Cross, la gamme SUV de l’allemand s’étend de 4,87 à 4,11 m et de 56 100 à 19 280 euros en premier prix. Avec le dernier-né, le T-Cross, dans les concessions depuis le 20 avril, une fois de plus Volkswagen est loin d’arriver avant tout le monde (le Captur est sorti en 2013 !), mais il compte rapidement trouver sa place sur un segment des SUV urbains qui pèse 18 % du marché français.
La marque veut faire de ce nouveau modèle le premier importé du segment avec un volume oscillant entre 25 000 et 30 000 immatriculations par an. De quoi venir taquiner la Polo qui a totalisé 36 952 ventes VP en 2018. La part des SUV, qui a grimpé à 30,6 % (42 952 unités) des ventes de Volkswagen en 2018, va encore progresser avec l’arrivée du T-Cross.
Optimisation de l'espace à bord
Pour ce nouvel outil de conquête, surtout en France, pas de surprises au niveau technique. Volkswagen a soigné la dotation de série avec de nombreuses Adas tels le freinage d’urgence avec détection des piétons, l’ACC et le Lane Assist, trois éléments qui lui confèrent un certain degré d’autonomie. Dans l’habitacle, la planche de bord, largement reprise de la Polo, peut disposer d’une instrumentation entièrement digitale (écran de 10,25’’) et la connectivité est également au rendez-vous, étant centralisée dans un écran de 6,5 à 8’’, selon la finition.
Plus généralement, malgré ses 4,11 m, le T-Cross fait la part belle à l’habitabilité notamment à l’arrière avec une banquette coulissant sur 14 cm, pouvant ainsi faire varier la capacité du coffre de 385 à 455 l. Une optimisation de l’espace qui explique également le style. En effet, le T-Cross n’est pas un Tiguan ou un T-Roc en réduction. Cependant, certains impératifs du genre sont bien là, comme la position de conduite plus haute de 10 cm que dans une Polo. La personnalisation, tant intérieure, avec des inserts colorés sur la planche de bord, qu’extérieure, avec des jantes bicolores, fait aussi partie des possibilités, même si la palette n’est pas aussi large que chez certains concurrents.
Une gamme simplifiée
Sous le capot, le petit SUV, reposant sur la plateforme MQB A0 du groupe, comme les Polo, Arona ou A1, propose deux blocs essence et un diesel. WLTP et homologations obligent, la gamme du T-Cross reste relativement simple avec 13 versions disponibles. La gamme essence, qui devrait dominer le mix des ventes, débute avec le 3 cylindres de 999 cm3 dans sa variante 95 ch (112 à 114 g/km). Celle de 115 ch, la plus vendue, peut également être associée à la boîte DSG7 (111 à 112 g/km). D’ici la fin de l’année, le 1.5 TFSI de 150 ch fera son apparition.
Quant à l’offre diesel, elle est très simple puisqu’il n’y aura qu’un seul moteur : le 1.6 TDI de 95 ch. Il sera disponible d’ici l’été. En attendant la grande offensive électrique qui va débuter avec l’ID.3, entièrement dévoilée lors du prochain salon de Francfort, mais aussi la huitième génération de la Golf d’ici la fin de l’année, Volkswagen a bouclé la boucle SUV. De quoi renouer avec la croissance en France.
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Le T-Cross en bref
Date de lancement : 20 avril 2019
Segment de marché : SUV urbains
Objectif * : 25 000 à 30 000 unités par an
Principaux concurrents du T-Cross (cumul 1er T 2019)
• Citroën C3 Aircross : 13 692 (+ 38,9 %)
• Fiat 500X : 4 443 (+ 6,6 %)
• Opel Crossland X : 4 046 (+ 36,5 %)
• Seat Arona : 2 639 (+ 48,6 %)
Prix :
Essence : de 19 820 à 27 220 €
* Estimation JA