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Constructeurs

L’ACEA appelle à un développement des infrastructures de recharge

Publié le 5 avril 2019

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Afin de lutter contre la hausse des émissions moyennes de CO2 des voitures neuves, un phénomène lié à la montée en puissance de l’essence, les constructeurs européens n’ont d’autre choix que d’accélérer l’électrification de leurs gammes.
Afin de lutter contre la hausse des émissions moyennes de CO2 des voitures neuves, un phénomène lié à la montée en puissance de l’essence, les constructeurs européens n’ont d’autre choix que d’accélérer l’électrification de leurs gammes.

 

Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves sont orientées à la hausse en Europe. Un phénomène lié à l’accélération de la demande sur l’essence au détriment du diesel. L’Agence européenne pour l’environnement a fait son calcul : les émissions moyennes se sont élevées à 118,5 g/km en 2017, soit une augmentation de 0,4 % par rapport à 2016.

 

Dans ce contexte, l’ACEA fait part de son inquiétude. "Etant donné que les ventes de voitures diesel ont poursuivi leur déclin en 2018, tout indique, malheureusement, que les émissions de CO2 augmentent pour la deuxième année consécutive, en 2018", déclare Erik Jonnaert, le secrétaire général de l’association. Sans doute n’a-t-il pas pris connaissance du bilan dressé par Jato pour l’année écoulée selon lequel le rejet moyenne en Europe s’est établi à 120,5 g/km en 2018, soit une hausse de 2,5 g/km par rapport à 2017.

 

L’ACEA ne voit qu’une issue pour enrayer cette montée en flèche des rejets de CO2 : l’électrification. Or des données récentes de l’association montrent qu’en 2018, seulement 2 % de toutes les nouvelles voitures immatriculées étaient rechargeables électriquement. Un volume insuffisant pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de 2021 et au-delà. "Tous les constructeurs automobiles continuent d’investir fortement dans leurs portefeuilles de voitures à motorisation alternative, notamment électriques. Cependant, la réalité est que les consommateurs ne se précipitent pas pour acheter ces véhicules en grand nombre", constate Erik Jonnaert.

 

Plusieurs obstacles majeurs freinent les consommateurs selon l’ACEA, notamment l’accessibilité économique de ces voitures, mais aussi le manque d'infrastructures de recharge, au nombre de 150 000 à l’heure actuelle en Europe. "Nous exhortons les gouvernements nationaux et les décideurs politiques de l’Union européenne à réaliser les investissements indispensables dans les infrastructures afin que les ventes de voitures rechargeables à l'électricité puissent réellement décoller en Europe", lance le secrétaire général.

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