La Zoé unit Renault et Bouygues
Renault devrait livrer encore pas mal de véhicules électriques au groupe Bouygues. Ce dernier s'est vu remettre les clés d'une Zoé, qui sera exploitée dans le cadre d'une solution d'autopartage opérationnelle sur son siège social de Saint-Quentin-en-Yvelines, et d'autres unités doivent encore lui être livrées via son entité Bouygues Energies & Services (en fait, c'est cette dernière entité qui déploiera la solution d'autopartage mise en place avec la Zoé). D'après nos informations, une dizaine d'unités doivent encore lui être livrées.
Plus de 200 VE
"Nous nous intéressons au développement durable depuis déjà une demi-douzaine d'années et notre groupe exploite déjà plus de de 200 VE", rappelle Martin Bouygues, le P-dg du groupe Bouygues. Ce dernier est en outre très impliqué dans le marché des VE : il a participé au groupement de commandes piloté par La Poste et coordonné par l'Ugap afin de favoriser une production massive de VE (sa flotte devrait compter à terme pas moins de 175 Kangoo ZE), et certaines de ses entités proposent déjà des solutions de recharge clés en main à destination des entreprises ou des collectivités locales (Bouygues Energies & Services propose ainsi la solution tout compris dénommée "Alizé"). "Le développement du marché des véhicules électriques ne sera pas l'affaire des seuls constructeurs automobiles", affirme Martin Bouygues.
De fortes hausses en Europe et en Chine
Carlos Ghosn est convaincu de son côté que ce marché va fortement progresser, notamment en Europe et en Chine. Lors de la remise des clés de la Zoé à Martin Bouygues, le P-dg du groupe Renault a rappelé que des aides à l'achat pour ce type de véhicules avaient été mises en place aussi bien en Europe qu'en Chine. "Nous avons enregistré à ce jour plus de 4000 commandes de Zoé et notre part de marché VE sur le continent européen s'est élevée à 47% sur 2012", a-t-il aussi indiqué.
La stratégie avec la fin de Better Place
Le dirigeant s'est par ailleurs déclaré attristé par la faillite de la société israélo-américaine Better Place. "Cela ne remet toutefois pas en cause notre soutien aux systèmes d'échanges rapides de batteries", a-t-il fait savoir. Il a aussi indiqué que l'activité consistant à facturer le temps d'utilisation des VE plutôt que leur commercialisation pure et simple ne participera pas de sitôt de façon importante au business du groupe Renault.
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