Kimi the king !
...encore progresser. Il est clair que nous ne sommes pas là où nous aimerions être et où nous devrions être. Cela dit, je suis bien plus content de ma voiture depuis les derniers essais privés de Silverstone. Nous sommes désormais mieux partout, y compris en vitesse de pointe. Jusqu'ici, le problème était que nous n'arrivions pas à mettre tout ensemble dans la bonne direction".
Détenteur de la pole provisoire à Silverstone, le pilote Ferrari voit celle-ci lui échapper dans les toutes dernières secondes. La faute à un Lewis Hamilton transcendé devant son public. En 1'19''997, le jeune britannique est même le seul à descendre sous la barre des 1'20'' ! En 1'20''099, Räikkönen est déçu, mais pas abattu. "J'ai fait une erreur en sortie de courbe (en fait, une incursion dans l'herbe, NDLR), dans le dernier virage, explique-t-il. Elle me coûte la pole. Ce qui est fait est fait, maintenant, nous devons nous concentrer sur la course. Tout dépend de ce qui va se passer au départ et de la stratégie retenue par notre équipe. Rien n'est encore joué vraiment". Bien vu ! Après avoir tenté de déborder Hamilton dans le premier virage, le finlandais se cale derrière la McLaren, en mettant la pression sur son pilote…
Fort de son 2e succès d'affilée, le finlandais revient à six longueurs d'Alonso
Lorsque Lewis s'engouffre dans les stands au 16e tour, le finlandais hérite du leadership. Lorsqu'il ravitaille lui-même au 18e tour, après avoir "claqué" le meilleur tour en 1'20''638, il ressort devant Hamilton mais derrière Fernando Alonso. En fait, ce dernier est calé sur une stratégie différente, suite à son premier pit-stop très court. Au 37e tour, Alonso doit rentrer aux stands pour effectuer son 2e arrêt. Un moment crucial pour l'issue de la course puisque "Iceman" met à profit l'arrêt de l'espagnol, et aussi le fait que ce dernier soit plus chargé en essence, pour enchaîner des tours ultra-rapides. Aussi, lorsqu'il choisit de ravitailler pour la seconde fois au 43e tour, la messe est (presque) dite. Le finlandais ressort des stands devant le double champion du monde, avec près de trois secondes d'avance. Ne lui reste plus qu'à contrôler l'espagnol, et à s'en aller cueillir sa 3e victoire de la saison. Un résultat dont il est le seul à pouvoir s'enorgueillir, Alonso, Hamilton et Massa n'en comptant que deux à leur actif. Fort de son 2e succès d'affilée, Räikkönen passe même devant son équipier (4e à Silverstone apmrès une belle remontée pour avoir calé sur la grille) au championnat du monde des pilotes, s'appropriant la 3e place à six longueurs d'Alonso. Certes, ce dernier a repris 2 petits points à son jeune équipier, 3e à Silverstone (parti avec des réglages différents de ceux de l'espagnol, le britannique a été victime de grainage en raison d'un fort sous-virage) et toujours solide leader au championnat. Certes encore, 12 points d'écart, ce n'est pas la mer à boire… Mais avec des Ferrari revenues au premier plan, la tâche risque de s'avérer plus compliquée. Chez les constructeurs, statu quo, puisque, alors que le championnat vient de basculer dans la deuxième demi-saison, Ferrari a quitté Silverstone avec toujours 25 points de retard sur sa rivale McLaren-Mercedes.
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