JLR revient de Chine les bagages chargés

"Nous avons fait venir des pièces de Chine par avion dans des valises" afin de contourner les problèmes d'approvisionnement, a reconnu le directeur général Ralf Speth, selon des propos rapportés par la presse britannique. Le groupe, qui appartient à l'indien Tata Motors, a prévenu qu'il pourrait manquer de pièces détachées d'ici deux semaines.

"Cela va pour cette semaine et celle d'après, mais pour la troisième semaine il nous manque des pièces", a indiqué le directeur général de JLR  à des journalistes lors du lancement d'un véhicule électrique autonome, mardi 18 février 2020, à Coventry en Angleterre.

Le patron de JLR, qui exploite trois usines qui produisent 400 000 véhicules par an, a dit ne pas savoir combien de temps il faudrait avant que la chaîne d'approvisionnement en provenance de Chine soit rétablie. Sans compter que les ventes en Chine, un marché sur lequel le groupe mise énormément, sont réduites à néant pour l'heure, selon lui.

Dans un communiqué, le groupe a précisé qu'il s'approvisionnait d'abord en Europe et au Royaume-Uni, la Chine ne représentant qu'un "petit pourcentage". "Il est possible que le coronavirus ait un impact à moyen terme, nous travaillons avec nos fournisseurs pour le minimiser", selon JLR. Ces perturbations illustrent les difficultés rencontrées par de grandes entreprises dans de nombreux secteurs, en raison de leur dépendance aux produits ou au marché chinois. (avec AFP).