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Constructeurs

Gruau veut renforcer sa présence à l'international

Publié le 23 novembre 2017

Par Romain Baly
2 min de lecture
Déjà implanté dans cinq pays, le constructeur-carrossier ambitionne d'amplifier sa démarche en s'installant dans les marchés où le véhicule utilitaire a du sens.
Avec un total de 278 millions d'euros, Gruau devrait voir son chiffre d'affaires augmenter de 30% à fin 2017.

 

2017 constitue résolument une année riche pour Gruau. Probablement l'une des plus riches de ses 130 ans d'histoire. Entre le lancement de l'Electron II, premier utilitaire 3,5 tonnes électrique du marché, l'implantation de la société en Italie via le rachat de Onnicar et la présentation d'un plan d'investissement de 39 millions d'euros sur deux ans, Gruau a animé le secteur depuis le début de l'année. Pour couronner ce dynamisme, le constructeur-carrossier table sur un nouvel exercice record avec un chiffre d'affaires d'environ 278 millions d'euros, soit une croissance de 30% en un an !

 

"C'est un résultat logique compte tenu des différentes opérations finalisées ces derniers mois et cela récompense aussi le travail réalisé par l'ensemble de nos équipes", se félicite Patrick Gruau, président du groupe familial. Cela vient également couronner la démarche de Gruau pour optimiser chaque concept, chaque produit, chaque technologie, de sorte à coller au plus près des attentes du marché. Un savoir-faire présenté cette semaine en grandes pompes à Solutrans (Lyon) sur un stand où il est question d'électrification, de connectivité et d'internationalisation.

 

Une arrivée imminente en Allemagne

 

Une thématique devenue désormais incontournable. "C'est une réelle ambition pour nous de nous développer en dehors de la France", ajoute Patrick Gruau. Après la Pologne (deux sites de production), l'Espagne, l'Algérie, les Etats-Unis (en partenariat avec la société Knapheide) et donc l'Italie depuis cette année, le groupe entend poursuivre son expansion "sur tous les marchés où le véhicule utilitaire a du sens". Alliances commerciales, capitalistiques, rachats ou créations d'entreprises, aucune piste n'est ignorée pour concrétiser ces ambitions.

 

"Typiquement, nous nous sommes implantés aux Etats-Unis dans une logique commerciale car c'est un marché incontournable avec 400000 à 500000 ventes annuelles de VU, étaye le dirigeant. Notre arrivée en Italie est davantage le fruit d'une opportunité. La dirigeante d'Onnicar souhaitait vendre son entreprise à un groupe familiale comme le nôtre et l'opération s'est réalisée très rapidement. En fait, la seule règle qui compte est de pouvoir apporter une vraie valeur ajoutée au marché en question." Le prochain d'entre eux devrait être l'Allemagne, où le projet continue de se structurer depuis un an et la création d'une joint-venture avec Sortimo.

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