Gérard Detourbet, directeur du programme Entry Renault
Journal de l'Automobile. Pour "planter" le décor, que recouvre le programme Entry ? Que représente-t-il dans les chiffres du groupe ?
Gérard Detourbet. Ce programme recouvre six véhicules, fabriqués sur 8 sites, sous deux marques. Dacia à part entière en Europe et quelques pays périphériques puis Renault partiellement dans le reste du monde, de l'Amérique du Sud à la Russie en passant par l'Afrique du Sud. Ainsi, en 2009, Logan, Logan MCV, Logan Van, le Pick-up Logan, Sandero, Sandero Stepway ont représenté 550 000 unités. Et sans la crise ce chiffre aurait été encore plus important.
JA. Pourtant ces produits semblent finalement assez bien coller au contexte économique ?
GD. C'est à la fois vrai et pas vrai. D'un côté, nous avons augmenté nos ventes sous la marque Dacia, alors que hors d'Europe, sous la marque Renault, cela n'a pas été le cas. De nombreux pays étaient vraiment sinistrés. Prenez l'exemple de la Russie où avant la crise, nous avions totalement saturé notre usine de Moscou avec 80 000 unités produites par an. En 2008, le marché était à 2,8 millions. En 2009, il a été divisé par deux à 1,4 million, avec en plus un écrasement du bas de gamme. Ajoutez à cela une crise du crédit. Le recul a ainsi pu atteindre jusqu'à - 65 % en volume. Toutefois, dans ce contexte très difficile, nous avons doublé notre pénétration. Voilà le paradoxe de notre position.
JA. Qu'en est-il du programme avec AvtoVaz et du partage de la plate-forme Logan ainsi que de la production à Togliatti ?
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Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans notre édition du JA n° 1106-1107.
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