Diesel et taxe carbone au menu
Au royaume de l'approximation, le n'importe quoi a une chance de devenir roi... C'est le triste spectacle qu'offrent Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo dans le cadre de la campagne pour la Mairie de Paris, en multipliant les sorties fracassantes sur le Diesel, sorties le plus souvent incomplètes, voire erronées.
Loin de la politique spectacle, le Comité pour la fiscalité écologique (CFE) vient de remettre son premier rapport au ministère de l'Economie, afin de tendre vers une fiscalité plus verte. Si aucun scénario strictement jalonné n'émerge encore, plusieurs pistes se retrouvent sur le devant de la scène.
Ainsi, le CFE juge injustifié l'écart de taxation entre l'essence et le Diesel, et propose la mise à l'étude et l'introduction progressive d'une "assiette carbone". Le taux serait dans un premier temps de 7€ par tonne de CO2, avant d'atteindre 20€ à l'horizon 2020. Parallèlement, l'objectif est de rogner progressivement l'avantage fiscal du Diesel, tout en proposant des aides aux entreprises comme aux particuliers, notamment pour favoriser le remplacement des véhicules Diesel les plus anciens.
L'idée est aussi retenue par la Fondation Nicolas Hulot, même si elle voudrait aller plus vite, notamment sur la tonne de CO2 qu'elle verrait à 40€ dès 2020.
(avec AFP)
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