Daimlerchrysler Financial Services : Le recul de Smart a pesé

...financement ce semestre (- 8 %), en grande partie en raison du recul de 30 % des ventes de Smart, chez qui elle est bien implantée. Avec moins de Smart à financer, DCFS a vu ses montants moyens progresser de 10 %, réduisant le recul du chiffre d'affaires à 6 %. "En revanche, nous sommes stables en termes de pénétration, avec le financement d'un tiers des ventes aux sociétés et de 18 % des ventes à particuliers", souligne Jean-Jacques Nuel, directeur commerce et marketing. Le VO est la seule activité qui progresse, de 12 % avec plus de 3 000 dossiers, portée par une augmentation des volumes commercialisés et un dynamisme commercial plus important. "Notre pénétration est aujourd'hui au niveau du VN, à 21 %, contre 12 % il y a 4 ans", souligne notre interlocuteur.
Autre motif de satisfaction, le développement de l'offre packagée Financement + contrat service (extension de garantie ou entretien) : "Elle représente 30 % des dossiers VP, avec une suprématie des produits ballons et des contrats d'entretien". Les entreprises sont les plus friandes de la prestation, au détriment d'ailleurs de l'activité LLD de la captive en retrait de 20 % ce semestre. Soucieux de ne pas abandonner le crédit aux banques, DCFS vient de lancer une campagne dans le réseau pour promouvoir l'offre packagée, avec un crédit bonifié à 5,70 % TEG (contre 7,30 % dans le barème officiel) sur 48 mois et avec 30 % d'apport, à condition de souscrire un contrat service et une assurance perte financière.
L'objectif d'un milliard d'euros de production (VI et financement de stocks inclus), va être difficile à atteindre. "Nous attendons un bon dernier quadrimestre car nous avons pas mal de livraison en attente", remarque notre interlocuteur.

Assurances et carte bancaire

De nombreux sujets sont actuellement à l'état de réflexion : à commencer par un nouveau partenariat en matière d'assurance dommages, pour remplacer Théorème, "à condition d'apporter une vraie réponse, car aujourd'hui, la vente d'assurances n'est pas assez rémunératrice pour motiver les vendeurs. Il faut donc le soutien du constructeur, qui doit l'envisager comme un outil stratégique de fidélisation et de protection de son activité après-vente". Jean-Jacques Nuel espère disposer d'une solution d'ici début 2008. L'intérêt de lancer une carte de crédit doit aussi être étudié par le constructeur mais "son aspect affinitaire est bien en phase avec la marque Mercedes", remarque notre interlocuteur. Ce qui est certain en revanche, c'est le déploiement du système d'acception en ligne au premier quadrimestre 2008, "plus rapide, plus efficace et plus sûr". Autant de sujets sur lesquels nous reviendrons en temps utile.