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Constructeurs

Daimler reprend la distribution de Smart aux US

Publié le 15 février 2011

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Jusqu’ici confiée à Penske, la distribution de Smart aux Etats-Unis va revenir dans le giron de Daimler. Les mauvais résultats enregistrés par la marque depuis 2 ans mais aussi l’élargissement annoncé de la gamme, suite à l’accord avec Renault, semblent être les principales raisons qui ont conduit à la fin de ce partenariat signé en 2006.
Roger Penske et Dieter Zetsche, en 2006, lors de l'officialisation de l'accord de distribution de smart aux Etats-Unis.

Smart et Penske c’est fini ! Pourtant, en janvier dernier lors du salon de Détroit, Annette Winkler, vice président de Smart, n’évoquait pas cette possibilité même si elle parlait d’une implication plus forte de Daimler dans la distribution de Smart aux US. Notamment avec un gros travail dans les grandes métropoles. Roger Penske, le célèbre patron de PAG (Penske Automotive Group) deuxième distributeur aux Etats-Unis, n’a semble-t-il pas voulu poursuivre l’aventure débutée en 2006 dans ces nouvelles conditions. Les premières livraisons avaient eu lieu en 2008 et matérialisaient un beau démarrage avec 24 600 unités vendues cette année-là. Malheureusement pour Smart et Penske, la Smart n’a séduit que 14 592 américains en 2009 et seulement 5 927 en 2010 ! Un volume inférieur à celui de la France où 6 408 Fortwo ont été immatriculées en 2010 !

Il apparaît donc logique que Daimler reprenne en mains la distribution de Smart d’autant qu’après l’accord signé avec Renault, la gamme Smart va s’étendre dès 2012. “Ce changement marque un nouveau pas dans la mise en place d’une future stratégie de croissance pour la marque” explique Daimler dans un communiqué, “et reflète la réorganisation de l’an dernier au siège social de Smart en Allemagne, où la marque est dorénavant gérée comme une marque indépendante mais pleinement intégrée à la division Mercedes-Benz du groupe Daimler.” D’ici à fin juin, les Smart auront trouvé refuge dans les showrooms américains de Mercedes. Pour Annette Winkler, “c’est un pas important vers le succès de Smart sur le marché américain”.

Toutefois, l’état-major de Smart devra être attentif car un deuxième faux-départ, comme en athlétisme, pourrait conduire à l’élimination.

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