Citroën : Nouveau bond pour le Jumper
...Disponible en quatre longueurs, trois empattements et trois hauteurs différentes, il peut offrir 3 m3 de plus que le précédent modèle. Son PTAC qui s'étend jusqu'à quatre tonnes permet d'atteindre une charge utile de deux tonnes et ouvre de nouveaux horizons à la marque sur le marché des utilitaires. Citroën reste cependant modeste quant à ses ambitions en annonçant un objectif de vente en année pleine de 55 000 unités, soit 5 000 exemplaires de plus que le modèle actuel qui ne bénéficie pas d'une cible aussi large.
Trois motorisations adaptées à autant d'utilisations
Sous le capot du nouveau Jumper, trois moteurs Diesel doivent répondre aux différents besoins des utilisateurs. Les deux premiers niveaux de puissance utilisent un quatre cylindres 2,2 l HDi développé par PSA et Ford. En entrée de gamme, ce propulseur offre 100 chevaux et une boite
Le Jumper en brefJuin 2006 Véhicules utilitaires. Segments K2, K3, K4. 15 000 unités en France en 2007. 55 000 dans le monde. - Peugeot Boxer, - Fiat Ducato, - Ford Tourneo, - Renault Master, - Volkswagen Crafter. 20 700 € fourgon tôlé 3 t 8 m3 HDi 100; 22 050 € fourgon tôlé 3,3 t 8 m3 HDi 100; 24 700 € fourgon tôlé 3,5 t 10 m3 HDi 100; 29 400 € fourgon tôlé 4 t 13 m3 HDi 120 |
Répondre à chaque besoin
A partir des quatre longueurs, trois empattements et trois hauteurs possibles, le client doit pouvoir trouver la combinaison idéale. Sur les versions fourgon, il peut compter sur une ouverture des portes arrières selon un angle de 96°, qui peut atteindre 180° grâce à un système de tirant escamotable. En option, une ouverture jusqu'à 270° est possible moyennant un surcoût de 320 euros HT. D'une variante à l'autre, le Jumper possède un seuil de chargement compris entre 53 et 56 cm, mais un astucieux système de suspension arrière à compensation pneumatique permet d'abaisser ce seuil de 7 cm. Autre avantage, cette suspension assure une assiette constante au Jumper quel que soit son niveau de chargement. Cette option facturée 1 450 euros HT devrait s'avérer particulièrement utile pour le transport de passagers et les modèles à haute charge utile. Au niveau des coûts d'exploitation, ce nouveau modèle présente, d'après Citroën, une consommation moyenne en baisse de 6 à 7 % et un entretien porté à 40 000 km. Le design a intégré des feux avant et arrière en hauteur et des boucliers remontant très haut afin d'éviter les chocs coûteux. Les pare-chocs sont également conçus en trois parties pour permettre le changement du seul élément touché en cas d'accident. Ces nouveautés ne semblent pas trop peser sur les tarifs du nouveau modèle. Citroën annonce en effet une hausse moyenne limitée à 200 euros pour une dotation en équipements de série supérieure à son prédécesseur.
L'accent sur le confort et le comportement routier
Sur ce nouveau Jumper aux capacités de chargement étendues, la monte pneumatique passe de 15 pouces sur les modèles de 3,5 tonnes, à 16 pouces pour les véhicules compris entre 3,5 et 4 tonnes. Pour arrêter en toute sécurité toutes les versions, le freinage a été revu à la hausse, avec l'ABS en série et l'aide au freinage d'urgence (AFU). En option (538 euros), un ESP couplé à un ASR permet au conducteur, en plus de leur rôle habituel, de bénéficier d'une aide au démarrage en pente qui peut se révéler très utile en utilisation quotidienne. Passer plusieurs heures au volant n'apparaît pas comme une tâche difficile, aidé en cela par un comportement assez dynamique et une direction à assistance variable disponible en série sur les 120 et 157 chevaux. Ce résultat intéressant pourrait permettre au Jumper de prolonger le succès rencontré par la génération précédente. Il paraît même étonnant de constater la prudence dont fait preuve Citroën. Le constructeur annonce en effet un objectif de vente en année pleine de 15 000 exemplaires en France, soit 3 000 de plus qu'aujourd'hui, essentiellement dus à l'apport du nouveau segment K4 abordé par ce Jumper.
Frédéric Marty
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