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Constructeurs

BMW Série 3 GT : pour tous les goûts

Publié le 28 juin 2013

Par Christophe Jaussaud
5 min de lecture
Après la berline et le Touring, la Série 3 est aujourd’hui disponible en version Gran Turismo. Ce concept de berline à hayon privilégiant l’espace à bord, inauguré par la GT5, trouve avec la Série 3 un bel équilibre.

De faibles montants de TVS !

La version Gran Turismo de la Série 3 n'intéressera pas que des particuliers, loin s'en faut. Elle se révèle aussi économe en carburant et peu émettrice de CO2, deux éléments susceptibles de susciter l'intérêt de nombre d'entreprises. La 318d Gran Turismo de 143 ch dotée d'une boîte de vitesses manuelle ne consomme par exemple que 4,5l/100 en cycle mixte et ne rejette que 119 grammes de CO2/km. Elle échappe ainsi au malus et sa TVS s'affiche à seulement 476€. Et ces données ne s'envolent pas vraiment avec la 320d Gran Turismo d'une puissance de 184 ch et toujours en BVM : ce modèle affiche une consommation de 4,9l/100 en cycle mixte et émet 129 grammes de CO2/km. Il reste ainsi en zone neutre et les entreprises s'en "tireront" avec une TVS de seulement 709,5€.

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L'essai

Le groupe BMW vient d’enregistrer le meilleur mois de mai de son histoire avec des ventes en hausse de 6%. Ainsi, 166397 BMW, Mini et Rolls-Royce ont pris la route dans le monde. Depuis le début de l’année, la trajectoire du groupe de Munich est quasi identique, avec une croissance de 5,8%, soit 770025 véhicules déjà livrés. Naturellement, la marque phare du groupe, BMW, est le principal vecteur de cette croissance avec 7,8% de progression en mai dernier et 7,2% depuis janvier. En cinq mois, 651168 nouvelles hélices ont trouvé preneurs. Une performance qui doit beaucoup à la famille X et aux best-sellers traditionnels que sont les Séries 1, 3 et 5, mais BMW explore aussi de nouveaux territoires. Et la Série 3 Gran Turismo, actuellement lancée en concession, en est un nouvel exemple, avant que ne débarque la gamme électrique i, la Série 4 ou le Sport Tourer. Mais revenons sur cette nouvelle carrosserie de la Série 3, une famille qui affiche une croissance de 38% depuis le début de l’année en France.

Répondre à tous les besoins

Après la Série 5 du même nom, BMW a instillé les gènes Gran Turismo à la Série 3. La berline bavaroise devient ainsi plus accueillante sans toutefois perdre de vue l’ADN de la marque, dont le style et le plaisir de conduite sont des éléments forts. Bien qu’immédiatement identifiée comme une Série 3, cette GT ne reprend pourtant aucune pièce de peau de la berline ou du Touring. Ni le soubassement d’ailleurs, enfin pas directement, puisqu’elle repose sur la plate-forme de la Série 3 allongée vendue en Chine. En effet, la GT3 est plus longue de 20 cm que le Touring et l’empattement a grandi de 11 cm. Un gain qui fera le bonheur des passagers arrière qui bénéficient ainsi d’un espace aux jambes semblable à celui de la Série 7 grâce aux 7,5 cm supplémentaires sur cet item. Elle est également plus haute de 8 cm, offrant par là même une position de conduite plus haute et un volume de chargement supérieur à celui du Touring. Le gabarit est donc différent, mais BMW affirme bel et bien rester dans le segment de la Série 3, même si ce modèle se veut plus statutaire. Un positionnement qui est notamment visible au travers des équipements de série et des tarifs. En effet, une GT3 est légèrement plus chère qu’un Touring, lui-même facturé quelques centaines d’euros de plus que la berline. Ainsi, à équipement ajusté, la GT3, mieux équipée, demande, en moyenne, 200 à 600€ de plus que le Touring. Cela peut même être beaucoup moins, comme avec la 318d Modern par exemple. Bien que l’écart facial soit de 3000€, une fois l’ajustement effectué, la GT ne demande finalement que 10€ de plus. Le client fera donc son choix sur d’autres critères.

La chasse aux grammes

Techniquement, même si la GT3 reprend la même panoplie que la berline tricorps, que l’on parle des mécaniques, des boîtes, de la transmission xDrive ou des technologies embarquées, elle compte tout de même certaines nouveautés, comme par exemple le becquet actif ou encore l’Air Breather et l’Air Curtain. Il s’agit pour ces deux derniers éléments d’un travail aérodynamique afin de réduire les turbulences autour des roues avant afin de limiter encore les émissions de CO2. Ainsi, une entrée d’air sur le bouclier canalise précisément l’air vers la roue pour former un rideau d’air qui est ensuite évacué par une ouverture en bas de l’aile avant qui devient par ailleurs un élément de style assez réussi que l’on retrouvera prochainement sur la Série 4. Avec ce système, la marque affirme avoir gagné 2 grammes de COpar kilomètre. Et ces émissions restent un point fort de la marque, un argument de poids pour les ventes aux entreprises en offrant une TVS modérée. Ajoutons à cela de bonnes valeurs résiduelles et l’on comprend mieux pourquoi BMW joue la carte du financement en LOA. Il faut dire que, sur ce marché, 85 à 90% des ventes se font avec un financement. Malgré un prix de vente plus élevé que des concurrentes généralistes, BMW propose finalement des loyers moins hauts. L’économie peut ainsi atteindre plus de 430€ sur trois ans. Et lorsque l’on connaît l’intérêt des gestionnaires de flottes pour le TCO, cela constitue effectivement un argument de poids.

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La GT3 en bref

Date de lancement
13 juin
Segment de marché
Berline
Objectif 2013*
3 000 unités, soit environ 20 % du mix Série 3
Principales concurrentes
de la GT 318d 143 ch Sport : 41 950 €
• Mercedes C200 CDi Break 136 ch Elegance : 38 050 €
• Volvo XC60 D3 136 ch R-Design : 42 350 €
• Audi A5 Sportback 2.0 TDi 150 ch S-Line : 42 650 €
Prix
Essence
de 39 750 à 48 550 €
Diesel
de 36 450 à 48 400 €

*Prévisions JA
 

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