BMW Série 1 : architecture contemporaine
En seulement deux générations, la Série 1 s’est fait une place de choix avec près de 2,5 millions d’unités livrées dans le monde. Plus précisément en Europe, où 80 % d’entre elles ont été vendues. Même constat en France, où depuis 2004, la filiale a écoulé plus de 165 000 pièces. L’année 2008 restera comme la meilleure dans l’Hexagone avec 17 050 immatriculations, mais le modèle a toujours été un best-seller avec plus de 10 000 unités chaque année, à l’exception de l’exercice 2015 avec 9 966 ventes. La Série 1 a représenté jusqu’à 36,7 % des ventes (2009) de la marque en France. Depuis cette date, le marché a évolué, la gamme BMW aussi, avec l’arrivée et la montée en puissance des SUV, laissant ainsi le X1 devenir incontournable avec 20,3 % des ventes de BMW France en 2018. Cela étant, la Série 1 n’a jamais rendu les armes puisque l’année dernière, elle s’adjugeait encore 18 % du mix de la marque (10 362 unités). Les chiffres sont moins bons en 2019, avec une baisse de 41,6 % des immatriculations (4 094 unités), mais l’arrivée de cette troisième génération, dont les livraisons ont débuté le 27 septembre, devrait permettre de redresser la barre.
12 000 ventes en 2020
"Jamais nous n’avions enregistré autant de commandes avant le lancement d’un nouveau modèle", se réjouit Olivier Philippot, le directeur des ventes de BMW France. Le cap des 1 000 commandes demandées par l’Allemagne a largement été dépassé avec 1 500 signatures avant les présentations dans le réseau. "D’ici fin 2019, nous serons en capacité de livrer plus de 3 500 Série 1", estime le dirigeant. En 2020, la première année pleine de commercialisation, BMW France pense pouvoir atteindre les 12 000 ventes avec cette troisième génération entièrement nouvelle. En effet, la Série 1 dit adieu à la propulsion pour devenir une traction à moteur transversal. Une nouvelle architecture pour le modèle, mais déjà utilisée par le groupe munichois depuis une vingtaine d’années avec les Mini, mais aussi les Série 2 Active Tourer ou les X1. La Série 1 adopte donc, comme prévu, la plateforme UKL et tous les raffinements technologiques du moment, tout en perdant 30 kg. Cela se traduit avec des équipements dignes des Série 3 et 5 dans les domaines de la connectivité, de l’infodivertissement ou des Adas. L’habitabilité est aussi en progression.
98 g/km en attendant l'hybridation
Sous le capot, au lancement, la gamme débute avec des 3 cylindres essence et diesel : des 118i (140 ch, 112/118 g/km) et 116d (116 ch, 98 g/km). La 118i est, d’ailleurs, celle qui enregistre jusqu’ici le plus grand nombre de commandes. L’offre diesel est complétée par les 118d et 120d équipées d’un 4 cylindres développant 150 et 190 ch (108 à 116 g/km). Une efficience globale qui devrait séduire les professionnels et notamment les loueurs. Un autre modèle ne devrait toutefois pas être le plus prisé des loueurs, mais il revêt une importance toute particulière. En effet, la M135i xDrive, qui représente d’ailleurs 15 % des commandes jusqu’ici, demeure l’étendard de la gamme. Fini le 6 cylindres en ligne de 340 ch, place à un 4 cylindres offrant 306 ch et 450 Nm de couple. La Série 1 rentre ainsi dans le rang et se trouve en concurrence frontale avec les Classe A 35 AMG (306 ch) et Audi S3 (310 ch). Une bataille commerciale entre les trois compactes allemandes qui devrait également se déplacer sur le terrain de l’hybridation rechargeable, car il n’est pas imaginable que la Série 1 ne soit pas déclinée en 225xe, comme le X1 et la Série 2 Active Tourer.