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Constructeurs

BMW : Pour prendre le large

Publié le 28 septembre 2007

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Dans le giron de BMW depuis 1998, Rolls-Royce rayonne à nouveau dans l'univers du super luxe. La Phantom vendue à plus de 3 000 exemplaires depuis 2003 est aujourd'hui épaulée par le cabriolet Drophead.Depuis cet été, quelques privilégiés s'étant...

...auparavant acquittés des 370 000 e HT demandés, ont pu prendre le volant de leur nouvelle Rolls-Royce : la Phantom Drophead coupé. Apparue en 2004, l'année du centenaire de la marque, sous la forme de concept-car baptisé 100EX, la Drophead va aujourd'hui venir soutenir une croissance déjà remarquable. En effet, chaque année, la marque établit un nouveau record : en 2006, 805 Phantom sont sorties de l'usine de Goodwood. Depuis son lancement en 2003, plus de 3 000 limousines ont été vendues. Elle plaît, c'est sûr, mais cette performance est également à mettre au crédit de la distribution de la marque. En effet, le réseau se "densifie" avec plus de 80 points de vente dans le monde. Bien que les Etats-Unis demeurent le principal marché (350 unités en 2006), l'Asie est devenue incontournable. En 2006, les ventes de la marque ont progressé de 60 % en Chine. D'ailleurs, cet été, Rolls-Royce a inauguré un nouveau showroom à Pékin, le 5e dans le pays. La Russie n'est pas en reste avec une deuxième implantation il y a peu à Saint-Pétersbourg.

Plus de 350 heures de travail par voiture

Basé sur la même plate-forme de la Phantom, ce cabriolet en reprend également la mécanique : un V12 de 6,75 litres de cylindrée dont les 460 chevaux permettent à la Drophead de passer de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. Flatteur pour un modèle qui pèse plus de 2,6 tonnes ! Mais l'essentiel n'est pas là, bien que le plaisir que l'on puisse prendre à son volant fasse partie du cahier des charges, Rolls est avant tout synonyme de raffinement, de confort, d'une finition artisanale irréprochable et de matériaux dont la noblesse ne peut être remise en question. La maxime du fondateur, Sir Henry Royce, "en toute chose, tends vers la perfection", hante les allées de Goodwood. Plus de 350 heures de travail sont nécessaires pour réussir ce mariage de cuir, de bois ou d'acier brossé. Un alliage brossé qui teinte d'une touche de modernité cette institution roulante. Le client peut en effet opter pour que le capot et l'encadrement du pare-brise se parent ainsi. Au chapitre des matériaux précieux, que l'on a plutôt l'habitude de retrouver sur des yachts, la Drophead propose un couvre capote en teck.

Pour ceux qui seraient séduits, ou qui auraient gagné au Loto cette semaine, ne vous précipitez pas chez Neubauer, le distributeur exclusif de Rolls-Royce en France, car toutes les Drophead pouvant être produites en 2007 sont déjà vendues. Et autre bon point pour la marque, plus de la moitié des bons de commandes ont été signés par des clients qui jusqu'ici n'avaient pas de Rolls. Rappelons qu'en France, le nombre de Drophead vendu cette année ne devrait pas dépasser 5 unités. Deux fois moins qu'à Monaco.

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