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Constructeurs

Bisbilles entre Volkswagen et Suzuki avec Fiat et Alfa Romeo en toile de fond

Publié le 4 juillet 2012

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Selon la rumeur, Fiat lorgnerait sur des parts de Suzuki et Volkswagen lorgnerait toujours sur Alfa Romeo. Officiellement, la direction de Suzuki vient seulement d'annoncer qu'elle était confiante par rapport au terme de son partenariat avec Volkswagen.

Le partenariat entre Suzuki et Volkswagen n'a jamais fonctionné. Et le torchon a logiquement brûlé à l'automne dernier, Volkswagen estimant que l'accord entre Suzuki et Fiat sur le bloc Diesel 1,6 l rendait caduc le partenariat. Depuis, Suzuki utilise tous les moyens légaux à sa disposition pour récupérer les 19,9 % des parts que Volkswagen détient dans son capital depuis la conclusion du partenariat en 2009.

Suzuki serait disposé à racheter les parts de Volkswagen

Volkswagen avait acheté lesdites parts pour 1,7 milliard d'euros et Suzuki serait disposé à les racheter au cours actuel, à savoir environ 2 milliards d'euros. Lors d'une réunion avec les actionnaires, Yasuhito Harayama, vice-président du développement commercial du groupe Suzuki, a affirmé que "l'accord avec Volkswagen était terminé et que Volkswagen n'avait donc plus la légitimité pour détenir des parts de Suzuki. Nous attendons le retour de ces parts".

Fiat prendrait bien des parts dans Suzuki

En coulisses, une autre rumeur circule, faisant état d'un jeu à trois. Autour de la résolution de cette situation difficile, Fiat verrait d'un bon œil la possibilité de prendre des parts dans Suzuki. Au-delà des collaborations existantes, Fiat s'ouvrirait notamment une nouvelle porte vers le marché indien, après avoir rompu avec Tata. En outre, ce partenariat viendrait compléter le puzzle construit par Sergio Marchionne autour de Fiat, Chrysler, Jeep et Dodge.

Volkswagen pourrait profiter de l'occasion pour revenir à la charge sur Alfa Romeo

De son côté, Suzuki y trouverait une opportunité de compenser ses faiblesses en Europe et en Amérique du Nord et du Sud. Mais il reste un troisième larron, et pas le moindre : Volkswagen... Le groupe allemand pourrait envisager un montage, dans ce périmètre mouvant, pour intégrer Alfa Romeo dans son portefeuille de marques. Il s'agit, certes, d'un vieux serpent de mer, mais c'est un rêve de Ferdinand Piëch. Et les rêves de Ferdinand Piëch deviennent souvent réalité. Remember Porsche...

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