BAIC choisit Akka Technologies pour appuyer son offensive

BAIC (Beijing Automotive Industry Co) a de l'ambition à revendre. Le constructeur chinois n'y va pas par quatre chemins en annonçant vouloir développer "au moins" quinze nouveaux modèles par an.

Pour suivre une telle cadence et appuyer les ingénieurs "maison", dont certains sont issus de chez Saab (car les BAIC actuelles reposent sur des bases de Saab), BAIC a choisi de collaborer avec MBtech China, une filiale d'Akka Technologies, groupe français d'ingénierie et de conseil en technologies. Rappelons que MBtech, créée en 1993 par Daimler, est aujourd'hui détenue à 65% par Akka, le solde étant toujours à mettre à l'actif du constructeur allemand.

Ce n'est donc pas un hasard si les premiers produits qui recevront l'appui des ingénieurs de MBtech reposeront sur la plate-forme de la Mercedes Classe E. D'autant que Daimler vient de monter à hauteur de 12% dans le capital de BAIC grâce à un investissement de 600 millions d'euros. Mais revenons à l'accord entre le Chinois et Akka.

Avec lui, Akka a l'occasion d'affirmer encore un peu plus sa stratégie d'internationalisation, qui devrait se traduire par "un changement de dimension" de ses contrats futurs. Une nouvelle pierre à l'édifice pour un groupe qui s'apprête à atteindre le milliard d'euros de chiffre d'affaires, dont plus de 50% à l'étranger.

Anthony Schwing