Astra GTC, dopée aux hormones
Branché, design, dynamique. Lors de la présentation de la nouvelle Astra GTC, l’équipe d’Opel a tenu à souligner le caractère singulier de sa nouvelle mouture. Un axe nécessaire si on en juge par la forte concurrence du segment des compactes, dans lequel la voiture s’inscrit. En Europe, en 2011, ce secteur s’est approprié environ 25 % des ventes, Opel annonçant pour sa part une part de marché de 8 %. Dans la famille Astra, les ventes des modèles GTC représentent 15 % des volumes, avec 400 000 unités écoulées en Europe de 2005 à 2010. En France, elles ont atteint 25 000 unités sur cinq ans, la gamme Astra prenant 15 % des PDM du segment. Et à l’échelle d’Opel, Astra capitalise 30 % des ventes, dont 15 % de modèles Astra GTC avec toit panoramique. Cette dernière option représente une spécificité française, qui ne sera disponible pour la nouvelle mouture qu’à partir de mars 2012.
Avec la nouvelle version, Opel entend bien rester sur une tendance de ventes similaire, voire légèrement meilleure. En effet, l’Astra GTC est bien un modèle à part entière, et non une Astra classique de seulement trois portes. Le constructeur précise même que seuls trois éléments extérieurs sont des pièces communes à d’autres modèles. Les lignes ont été travaillées pour donner à l’Astra GTC une silhouette de coupé, entraînant d’ailleurs une mauvaise visibilité trois quarts arrière, ce qui n’est pas évident pour les manœuvres.
Le Diesel ouvre le bal
L’Astra GTC ne se contente pas seulement d’une image de sportive, elle en adopte également le comportement. Le constructeur a revu le châssis et les suspensions. Le conducteur peut choisir entre une conduite Touring ou sport, mais il y a fort à parier que les accrocs du volant ne quitteront jamais le mode sport. Testé sur les routes sinueuses de Majorque, le coupé a pu pleinement démontrer ses qualités routières et sa précision de conduite.
Sous le capot, le lancement se fait avec le bloc 2.0 CDTDI 165 ch Start and Stop. Cette motorisation n’est pas nouvelle pour le groupe, mais a été optimisée. On la retrouve en effet sur d’autres modèles Opel, tel le nouveau Zafira. Ce bloc devrait représenter la majorité des ventes, même si trois motorisations essence se trouvent aussi disponibles (1.4 Turbo 120 ch et 140 ch, et 1.6 Turbo 180 ch).
Une gamme simplifiée
Pour l’organisation de sa gamme, Opel a joué la simplicité, avec deux niveaux, Enjoy et Sport. Toutefois, la cible, majoritairement masculine, devrait plébisciter à 90 % la finition Sport. La marque compte d’ailleurs capitaliser sur cette population dans sa communication dès le premier trimestre 2012. Elle a créé une campagne de marketing virale online, annonçant l’Astra GTC comme le bébé des hommes. Le spot commercial, à visionner en ligne, fait un parallèle avec une grossesse,
les hommes étant “enceints”, les femmes accompagnant cette “gestation”. Pas sûr que l’axe de communication soit suffisamment viril pour une voiture sportive…
Le lancement de l’Astra GTC a commencé le 26 novembre, et la marque ambitionne de vendre, en 2012, 5 000 unités. Toutefois, dès cet été, Opel a animé ses ventes et son réseau au travers d’une édition limitée, chaque concession recevant un exemplaire. “Nous en avons vendu une bonne partie, détaille David Bucher, responsable marketing d’Opel. Nous sommes confiants pour le lancement. Pour le réseau, entre ce modèle, le Zafira et l’Ampera, les résultats seront au rendez-vous. A fin septembre, la rentabilité du réseau était de 1,3 %.”
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L'Astra GTC en bref
Date de lancement : 26 novembre
Segment de marché : compacte sportive
Objectif de ventes : 5 000 unités
Les principales concurrentes de l’Astra GTC 2.0 CDTI Sport (27 400 €) :
Volkswagen Scirocco 2.0 TDI 170 ch FAP Sportline (30 060 €)
et Renault Mégane GT 2.0 dCi 160 ch FAP (28 950 €).
Prix :
21 400 à 25 300 € - Essence
27 400 € - Diesel
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