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Constructeurs

Airbags Takata : Après Stellantis, le groupe Volkswagen demande à 230 000 clients de ne plus rouler avec leur voiture

Publié le 22 février 2025

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Le ministère des Transports annonce que 230 000 véhicules Volkswagen et Audi font l'objet d'un arrêt de circulation depuis le 14 février 2025. Stellantis a fait de même pour 236 900 C3 et DS3. En France, il reste plus de 2,3 millions de véhicules dont les airbags Takata doivent être remplacés.
Le ministère des Transports annonce que 230 000 véhicules Volkswagen et Audi font l'objet d'un arrêt de circulation depuis le 14 février 2025.
Le ministère des Transports annonce que 230 000 véhicules Volkswagen et Audi font l'objet d'un arrêt de circulation depuis le 14 février 2025. (©AdobeStock /1000WordsImages)

 

L'affaire est suffisamment sérieuse pour que le ministère des Transports s'en empare. Sur le site du ministère de la Transition écologique, la liste complète des véhicules concernés par un remplacement impératif de l'airbag Takata défectueux est présentée. Au total, ce sont près de 30 marques automobiles qui sont touchées. Stellantis avait jusqu'à présent la palme du nombre de rappels avec 860 000 véhicules en Europe dont près de la moitié en France.

 

 

Le groupe Volkswagen n'échappe pas non plus à cette campagne de "stop drive". Depuis le 14 février 2024, le constructeur a imposé un arrêt de circulation sur l'ensemble de ses modèles (de marque Volkswagen et Audi) concernés par un rappel depuis plus d’un an, soit 230 000 véhicules. Sont notamment concernés : plusieurs modèles d’Audi, Fox, Up, Crafter et de Polo fabriqués entre 2006 et 2013.

 

Retrouvez la liste des modèle concernés

 

La procédure se justifie notamment par la difficulté pour les constructeurs d'entrer en contact avec les propriétaires malgré les campagnes de rappel. Il s'agit donc d'une ultime relance par courrier accompagnée d'une demande d’immobilisation du véhicule tant que l’airbag défectueux n’aura pas été remplacé.

 

Afin d’en informer au mieux les propriétaires, une mention sera portée sur le procès-verbal du contrôle technique des véhicules visés par une campagne de rappel à partir de début mars.

 

 

 

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot souhaite également  créer "une mission d’inspection" afin de déterminer comment l’État peut obliger les constructeurs à intensifier leurs rappels. Il dénonce par ailleurs l’absence d’homologation européenne ou mondiale encadrant la sécurité des airbags, situation qu’il entend faire évoluer.

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