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Constructeurs

Agnès Pannier-Runacher va se rendre chez Smart, à Hambach

Publié le 22 juillet 2020

Par Damien Chalon
2 min de lecture
La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, se rendra la semaine prochaine sur le site de l'usine Smart, à Hambach, que le groupe Daimler veut vendre, a-t-elle annoncé ce mercredi 22 juillet 2020.
Agnès Pannier-Runacher se rendra sur le site d'Hambach fin juillet.

 

Les politiques commencent à s’emparer du dossier Smart/Hambach. La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré qu’elle se rendra dans l’usine mosellane la semaine prochaine. L’annonce a été faite lors d'une réunion à Bercy avec l'intersyndicale de l'usine et des élus du territoire d'Hambach, qui s'inquiètent de l'avenir du site et des emplois.

 

Le groupe allemand Daimler, propriétaire des marques Mercedes et Smart, a annoncé début juillet vendre l'usine de fabrication de la petite citadine électrique, qui emploie environ 1 500 salariés, en raison de difficultés financières liées à l'épidémie de Covid-19.

 

Le groupe britannique Ineos s'est dit intéressé par le rachat du site mosellan pour y produire son futur Grenadier, mais l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, CFTC, CFDT et FO) n'est pas convaincue par l'arrivée d'un véhicule thermique à l'usine, qui ne produit que des modèles électriques depuis 2019, et a appelé à la grève et à une manifestation vendredi 24 juillet 2020 à Sarreguemines (57).

 

A propos du projet d'Ineos, le message qu'a fait passer Mme Pannier-Runacher à la délégation reçue à Bercy mercredi est qu'"on ne laisse pas passer une opportunité sans l'avoir instruite", a indiqué le ministère à l'AFP. "Ce n'est pas pour autant une solution qui épuise le sujet", car "il faut veiller à bien prendre en compte les sous-traitants et pas seulement l'entité Daimler", a-t-on ajouté.

 

"L'objectif de l'Etat était avec cet échange est de prendre d'autres informations qui ne venaient ni de Daimler ni d'Ineos", a indiqué de son côté à l'AFP l'intersyndicale. "L'Etat étudie le projet Ineos pour voir sa viabilité et en parallèle, il recherche d'autres repreneurs potentiels qui seraient plus en phase avec notre site", a indiqué Agnès Pannier-Runacher.

 

Le ministère va désormais mobiliser une équipe pour "analyser" la proposition d'Ineos "et réfléchir à des solutions alternatives ou complémentaires", avec une première journée de travail prévue vendredi, a indiqué Bercy. (avec AFP)

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