49 modèles en 2021 pour le groupe PSA
La première phase du plan Push to Pass terminée (2016-2018), la performance des résultats financiers apporte au groupe PSA les moyens de développer deux grands piliers : celui concernant le métier de constructeur automobile et celui de fournisseur de mobilité.
Carlos Tavares poursuit sa stratégie de baisse des actifs non-productifs. Le nombre de mètres carrés va continuer de diminuer (-17 % entre 2016 et 2018) et -14 % entre 2019 et 2021, ce qui constituera, selon le président du directoire, "un facteur important à notre adaptation face à ce nouveau monde numérique."
L'objectif repose également sur un élargissement de la base clients des marques du groupe. De 15 millions de clients au début du plan Push to Pass, le groupe a déjà élargi sa base à 26 millions. Mais l'objectif visé est de disposer des données de 33 millions de clients. Une manière également de doper les ventes en lignes. "De 6 000 ventes en ligne en 2018, nous souhaitons aller jusqu'à 100 000 en 2021", avance Carlos Tavares qui prévient déjà vouloir augmenter la pression sur les réseaux afin que les marques prennent la première place du podium de la satisfaction clients.
"Nous sommes déjà dans le Top 5 en matière de vente et dans le Top 4 en après-vente. Si au début du plan, nous voulions être sur le podium, désormais nous visons la première place pour rendre notre société plus concentrée et plus précise ", poursuit le président du directoire.
49 modèles en 2021
La stratégie produits va pousser le groupe à baisser le nombre de modèles dans les gammes. "Nous sommes passés de 53 modèles en 2014 à 43 en 2018. Grâce à cela, nous avons concentré les talents de nos équipes sur moins de modèles, qui sont aussi plus compétitifs", avance Carlos Tavares. L'acquisition d'Opel-Vauxhall a apporté 19 modèles dans la corbeille de mariage. Ces 65 modèles seront réduits à 49 en 2021, ce qui est suffisant selon le groupe pour maintenir la couverture du marché.
Des Adas jusqu'au niveau 3 pour les particuliers
La vision stratégique des constructeurs sur les aides à la conduite commence à s'affiner. Ainsi, pour le groupe PSA, l'activité de vente des Adas n'a de sens pour les particuliers que jusqu'au niveau 3. "Nous le voyons notamment au niveau de la divergence des coûts. Aller au-delà du niveau 3 n'a de sens que pour les robot-taxis ou les navettes pour lesquels les collectivités locales cofinanceraient l'investissement", explique le patron du groupe.
Cette décision intervient alors que le groupe n'a pas réussi à atteindre ses objectifs de baisse de coûts par véhicule de 700 euros, notamment à cause de la hausse du prix des matières premières et des coûts de transports aériens, utilisés lors des pics de commandes afin de contenir les délais de livraison. Pour autant, PSA s'en approche en atteignant une baisse de 632 euros.
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