véhicule électrique

Un récent rapport de France Stratégie pointe du doigt les erreurs fiscales et stratégiques des différents gouvernements français qui ont entraîné l’hémorragie de la production automobile sur le sol national et européen. L’émergence du véhicule électrique va-t-elle changer la donne ou accélérer la prédominance de la Chine dans notre industrie ?

La Mia pourrait bien reprendre vie grâce à Fox e-mobility. Le tout nouveau constructeur allemand ambitionne de donner un second souffle à la petite voiture électrique, avec une commercialisation prévue en Europe dès le premier trimestre 2023.

Une étude commandée par l’Avere montre que les modèles électriques et hybrides rechargeables donnent entière satisfaction à leur propriétaire, avec une utilisation similaire à un thermique. La recharge publique reste le gros point noir soulevé.

Pour compenser la baisse des recettes fiscales des produits pétroliers, deux États australiens ont décidé d'appliquer une taxe au kilomètre pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Selon une étude publiée par l'ONG Transport & Environment, les PHEV émettraient entre 28 % et 89 % d'émissions de CO2 supplémentaires par rapport à celles annoncées par les constructeurs, y compris avec une batterie chargée à 100 %. T&E anticipe un prochain scandale.

Alors que les immatriculations de véhicules électriques, dont les hybrides rechargeables, croissent de manière exponentielle en France chaque mois, le réseau de bornes de recharge est loin de suivre le même rythme.

Sur la base d'un sondage de 2 600 personnes, Bosch fait ressortir que les automobilistes ne voient pas l'électrification décoller avant la fin de la décennie. Seuls les véhicules hybrides pourraient prendre une place significative dans les foyers.

Avec 58 modèles PHEV proposés sur le marché européen, l'offre a quasiment doublé selon Inovev. A l'exception du segment A, tous les autres sont concernés et cela explique des ventes multipliées par 2,5 à fin août 2020.

Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, a annoncé une prime de 1 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique d'occasion et confirmé que le territoire français serait jalonné de 100 000 bornes de recharge fin 2021.

En compilant les dépôts de brevets concernant les batteries, entre 2000 et 2018, l'Office européen des brevets et l'Agence internationale de l'énergie livrent une photographie claire du secteur.

Longtemps inatteignable, le marché européen en pleine mutation technologique devient une terre promise pour les véhicules électriques. Les constructeurs chinois l'ont compris et comptent bien s'y faire une place.

Selon une projection réalisée par SEG Automotive, la transition vers le tout électrique dans le monde sera lente, et ce au profit de l’hybridation.

Si la part des véhicules électriques doit atteindre 25 % du marché en Europe en 2030, la grande question est de savoir comment passer ce cap de la transition énergétique pour les industriels. La journée de la filière automobile a tenté de répondre à cette question.

Jato s’est penché sur les caractéristiques de 23 modèles électriques avant et après l'entrée en vigueur du cycle WLTP. Sans surprise, leur autonomie a souvent été pénalisée, avec de fortes disparités selon les marques.

Alors que les constructeurs déploient leur offre électrique, l’intérêt des automobilistes demeure relatif. Seuls 10 % d’entre eux ont l’intention de s’équiper, selon le baromètre Energies 2019 de l’Argus.

Le projet du britannique vient de prendre un peu plus de corps avec la publication des brevets déposés pour l'occasion. Dyson confirme que cette voiture électrique, ne reprenant pas les codes actuels, sera lancée en 2021.

Bien que la mutation électrique soit lancée, les conséquences commencent déjà à poindre en Allemagne où l'emploi et la manière de soutenir une industrie en pleine mutation font débat.

Selon les chiffres publiés par l'ACEA, les immatriculations de véhicules électriques ont connu un véritable essor, en 2018, atteignant le volume de 150 000 unités.