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Un nouveau PEA pour les PME

Publié le 28 août 2013

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, vient d'annoncer la création d'un nouveau PEA destiné aux PME et aux ETI. Il entrera en vigueur au début de l'année prochaine.
Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, vient d'annoncer la création d'un nouveau PEA destiné aux PME et aux ETI. Il entrera en vigueur au début de l'année prochaine.

Le futur support d’épargne financière destiné aux particuliers serait plafonné à 75000€ et permettrait de drainer 4 milliards d’euros vers les PME&ETI. Le relèvement du plafond du PEA "classique" de 132000 à 150000€ permettrait quant à lui de collecter un milliard d’euros supplémentaire. Soit cinq milliards au total, estiment les présidents de la CNCIF et de la CNCEF.

Les deux organisations précisent par ailleurs qu’il s’agit d’une "bonne opportunité pour les Français de se réconcilier avec l’entreprise et de diversifier leur patrimoine qui se concentre aux 2/3 sur l’immobilier, tout en dynamisant leur patrimoine financier trop exposé aux actifs à court terme et à faible rendement (Livrets bancaires, fonds en euros…)".

Pour les PME/ETI qui accèdent difficilement aux crédits bancaires, le PEA-PME répondra à leur besoin de liquidité sans remettre en question l’indépendance de leurs dirigeants, souvent réticents à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

Le nouveau produit d'épargne s’adressera à toutes les entreprises de moins d'un milliard d'euros de capitalisation et accueillera les actions de PME et ETI cotées et non cotées ainsi que les obligations détenues indirectement via des parts de fonds. 

En France, on estime actuellement que le besoin requis pour assurer le financement des PME/ETI éligibles s’élèverait à 27 milliards d’euros alors que le patrimoine financier des ménages est estimé à 2700 milliards d’euros. 

Selon Bercy, il existe un peu plus de cinq millions de PEA ouverts dans les banques françaises, dont 60000 au plafond réglementaire, qui représentaient, fin 2012, 80 milliards d'euros d'encours, contre 120 milliards d'euros en 2007, avant la crise.

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