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Sémaphore Conseil se penche sur les formations vertes

Publié le 21 décembre 2011

Par Armindo Dias
6 min de lecture
Les formations à l'éco-conduite et à la prévention des risques routiers font partie de la palette des services proposés par les loueurs longue durée et les captives de constructeurs. Destinées aux professionnels mais aussi aux particuliers, elles permettent à ces acteurs de répondre à une demande qui ne cesse de croître. De ce fait, elles participent donc également à la fidélisation des clients. Le point avec Sémaphore Conseil.
Belén Archilla, chargée d'études et de veille chez Sémaphore Conseil.

Les formations à l'éco-conduite et à la prévention des risques routiers sont promues à un bel avenir : les professionnels et les particuliers sont plus que jamais à la recherche d'économies et de plus sensibles aux notions environnementales. Aussi, rien d'étonnant si tous les loueurs longue durée proposent aujourd'hui des prestations en matière d'éco-conduite et de prévention des risques routiers. "Ces prestations leur permettent de répondre aux attentes des entreprises", souligne Belén Archilla, chargée d'études et de veille chez Sémaphore Conseil. Lesdites entreprises souhaitent diminuer leur consommation de carburant à la fois pour réduire leur budget carburant et pour baisser leur empreinte carbone mesurée en CO2. "Une diminution de la sinistralité peut entraîner à la fois une baisse de ses coûts de réparation, un repli de son taux d'absentéisme et un recul de ses primes d'assurances IARD", poursuit Belén Archilla. Bref, les prestations en matière d'éco-conduite et de prévention des risques routiers représentent aussi des outils de fidélisation pour les professionnels de la LLD. Elles se matérialisent aussi le plus souvent par des stages de formation - sur sites avec simulateurs ou sur pistes - qui ont fait l'objet de partenariats avec des centres de formation spécialisés. Les gains susceptibles d'être obtenus avec ces stages qui se tiennent généralement sur une journée et qui sont facturés pour un collaborateur dans une fourchette de prix allant de 250 à 399 euros ? Ils sont loin d'être négligeables. "Les acteurs s'engagent sur une baisse de consommation de carburant de 20 % en moyenne, illustre la chargée d'études et de veille chez Sémaphore Conseil. ALD Automotive avance aussi une diminution des accidents responsables d'au moins 53 %." Les loueurs longue durée n'en doivent pas moins compter avec la concurrence, l'éco-conduite et la prévention des risques routiers faisant aussi partie des centres d'intérêt des constructeurs et de leurs captives.

Renault, Peugeot, Citroën, Fiat et Ford aussi de la partie

Diac Location, l'entité dédiée à la location longue durée pour les PME-PMI chez Renault (Overlease pour les grands comptes), propose par exemple une offre de services dénommée C.A.R. "Plus". Elle a été lancée il y a environ deux ans et elle comprend deux modules centrés sur l'éco-conduite et la prévention des risques routiers (C.A.R. "Plus" Eco-Conduite, C.A.R. "Plus" Sécurité). Peugeot et Citroën ? Ils ne sont pas en reste. Citroën Business propose des formations à l'éco-conduite en plus de son service d'autopartage Citroën Business Connected développé en partenariat avec Carbox, et Peugeot Professionnel a lancé une formation à l'éco-conduite dénommée Peugeot Green Connect conçue en partenariat avec Mobigreen (elle est accessible dans le cadre de la souscription d'un contrat de LLD établi avec Peugeot Lease). Du côté de Ford, tous les clients peuvent demander à bénéficier du programme Econo Check à 20 euros (remboursables en bons d'achat) qui peut entraîner une économie de carburant jusqu'à 25 % et chez Fiat ils peuvent recourir au programme d'éco-conduite éco-Drive qui permet d'économiser sur sa facture de carburant de 600 à 1 575 euros par an (cette solution est gratuite et elle repose sur une application informatique qui récolte et traite les données des véhicules dotés de la solution Blu & Me simplement via une clé USB). Autant dire donc que les offres en matière d'éco-conduite et de prévention des risques routiers sont déjà très nombreuses dans le paysage automobile français. Et elles ne devraient pas disparaître de sitôt avec un prix du carburant qui reste élevé et un intérêt pour l'environnement qui demeure d'actualité chez nombre de grands comptes et de PME-PMI.

CHIFFRES CLES :

2 %

Il s'agit du taux fixe bonifié du Prêt Eco-Energie que viennent de lancer Oséo et le Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement. Destiné aux PME-TPE de plus de 3 ans s'engageant dans un programme d'investissement centré sur l'efficacité énergétique (éclairage, chauffage, climatisation et motorisation électrique), il permet d'emprunter de 10 000 à 50 000 euros pour une durée de 5 ans, dont 1 an de différé d'amortissement en capital. Ce prêt ne nécessite en outre aucune garantie ni caution personnelle et il peut être adossé à un prêt bancaire à raison de 1 pour 1 et s'il porte sur le même programme réalisé depuis moins de 6 mois. Il sera disponible à compter du 1er février 2012.

10,8

C'est en milliards d'euros ce que représente le marché de l'assurance emprunteur et celui associé aux cartes de crédit dans 20 pays en Europe, selon une étude de la société britannique Finaccord. Et cocorico, parmi les dix plus grandes compagnies évoluant sur ce marché, six sont d'origine française. BNP Paribas Cardif dispose d'une part de marché de 14,7 % et devance de très loin CNP Assurances (5,25 %), le Crédit Agricole (4,4 %), Talanx (4,1 %), le Crédit Mutuel (3 %), Axa (3 %), Genworth Financial (2,9 %), Allianz (2,8 %), Santander (2,5 %) et la Société Générale (2,1 %). Finaccord estime que le marché de l'assurance emprunteur et celui associé aux cartes de crédit dans les 20 pays étudiés représentera un volume d'affaires de l'ordre de 13 milliards d'euros en 2015.

60 %

Il s'agit du pourcentage de dirigeants de la communauté Oséo Exellence qui viennent de déclarer que leurs besoins de financements bancaires à court terme étaient aujourd'hui couverts. Pour faire face à leurs besoins de trésorerie, ils ont augmenté leurs fonds propres mais aussi renégocié et/ou adapté leurs lignes à court terme et emprunts à moyen terme.  A l'horizon de trois mois, les sondés ne sont que 23 % à s'attendre à une amélioration de leur trésorerie (40 % une stabilisation et 37 % une dégradation).

1,3 %

Selon des chiffres publiés par la Banque de France, c'est la baisse des crédits mobilisables par les entreprises, enregistrée sur un an en octobre. Ils n'avaient pas baissé depuis septembre 2009. Le recul de ces crédits, qui correspondent à la part des lignes accordées aux entreprises mais non utilisées, s'explique pour partie par le fort ralentissement des crédits ouverts à destination des PME-PMI. De septembre à octobre, leur progression annuelle est passée de 6,6 % à 1,4 %. Les crédits mobilisés, c’est-à-dire effectivement utilisés ? Ils ont progressé pour l'ensemble des entreprises, les mois de septembre et d'octobre enregistrant sur un an des hausses de respectivement 5,3 et 5,6 %.

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