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Schleef contraint de quitter Seat

Publié le 15 septembre 2006

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Face aux mauvais résultats financiers et commerciaux de Seat, Andreas Schleef se voit contraint d'abandonner les rênes de la filiale espagnole de Volkswagen. La tournure que prenaient les événements depuis quelques mois a eu raison d'Andreas Schleef. En effet,...
Face aux mauvais résultats financiers et commerciaux de Seat, Andreas Schleef se voit contraint d'abandonner les rênes de la filiale espagnole de Volkswagen. La tournure que prenaient les événements depuis quelques mois a eu raison d'Andreas Schleef. En effet,...

...le président de Seat, 63 ans, vient d'annoncer qu'il quitterait ses fonctions à la fin du mois de septembre. L'homme qui présidait aux destinées de Seat sera remplacé par Erich Schmitt, 59 ans, jusqu'à présent responsable des achats au sein d'Audi.
Depuis plusieurs mois déjà, les rumeurs allaient bon train quant à un possible débarquement du Doctor Schleef en raison des mauvais résultats. A tel point que même une éventuelle cession avait été évoquée avant l'été.
La marque espagnole a connu une année 2005 difficile avec une perte de 62,5 millions d'euros contre un bénéfice de 144,9 millions d'euros l'année précédente. Alors que la production était déjà en recul de 7,6 % en 2005, à 384 898 unités, la marque subit depuis plusieurs mois des grèves au sein de l'usine de Martorell, berceau de la marque.
La marque atteindra-t-elle son objectif en France ?
Les résultats commerciaux sont également loin d'être exaltants. En 2005, les ventes totales de la marque ont chuté de 4,5 % à 422 246 véhicules. Une baisse due essentiellement à ses ventes hors d'Espagne (- 7 % à 270 719 unités) alors que la marque espagnole a tout juste sauvé les meubles "à domicile" en progressant de 0,6 % à 151 527 unités.
En France, le tableau n'est guère florissant. Depuis 2001, les ventes sont passées de 42 177 à 32 738 unités en 2005. Si la marque jouit toujours d'une bonne image dans l'Hexagone, sa gamme peut également laisser perplexe. L'Ibiza, certes restylée, est vieillissante tandis que la clientèle se perd entre les Toledo, Altea et Leon (la prochaine Altea XL ne va rien arranger). Seule la Leon, lancée en septembre dernier progresse en France avec 6 856 ventes à fin août 2006 permettant à Seat de progresser sur la période de 6,3 % à 23 215 unités. L'objectif de 35 000 ventes en France sera-t-il atteint ?


Tanguy Merrien


 

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