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Quand la marque importe aux clients de service d'autopartage

Publié le 30 mai 2017

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Parmi les nombreux enseignements de l'édition 2017 de l'étude Carsonline de Capgemini, il apparaît que les automobilistes garderont un rapport fort à la marque, même dans le cadre d'un programme de mobilité.

 

On ne se souvient que rarement de la marque de son dernier taxi ou VTC. Si dans ce cas de figure l'objet de mobilité importe peu, il n'en est pas de même quand il s'agit d'un programme d'autopartage. Selon les résultats de l'étude annuelle de Capgemini, 66% des consommateurs issus de huit pays majeurs matures et émergents, dont la France, ont fait savoir qu'ils accordaient de l'importance à la marque des véhicules impliqués dans un programme d'autopartage.

 

Cette tendance à vouloir conserver un logo témoigne de l'attachement des consommateurs aux marques, en dépit d'un usage serviciel des véhicules. Pour Cédric Nouvellet, expert auto de Capgemini, il faut y voir une continuité de l'automobile comme un objet d'appartenance sociale, sinon que l'autopartage peut être un moyen d'accéder à une expérience utilisateur. Ce qui est d'autant plus intéressant à prendre en considération alors que des rumeurs courent sur un rapprochement entre DriveNow de BMW et Car2Go de Daimler.

 

Les pays émergents sont les plus conservateurs. Au Brésil et en Inde, respectivement 85% et 84% des automobilistes rapportent prêter attention à la marque de la voiture d'un programme d'autopartage. La Chine reflète la moyenne mondiale (66%). Les pays matures se veulent plus modérés. La France (63%) et l'Italie (64%) sont néanmoins en décalage avec les autres, dont l'Allemagne (53%), le Royaume-Uni (51%) et les Etats-Unis, où Maven de GM se déploie à marche forcée (58%).

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