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Les dirigeants d'entreprise restent inquiets

Publié le 10 mai 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
D'après le dernier baromètre sur le financement et l'accès au crédit des PME réalisé par l'Ifop pour le compte de la CGPME et de KPMG, la situation économique en France les inquiète à 83 %. Ils ne sont "heureusement" que 28 % à estimer que la situation actuelle a des impacts négatifs sur leurs conditions d'accès au crédit.
D'après le dernier baromètre sur le financement et l'accès au crédit des PME réalisé par l'Ifop pour le compte de la CGPME et de KPMG, la situation économique en France les inquiète à 83 %. Ils ne sont "heureusement" que 28 % à estimer que la situation actuelle a des impacts négatifs sur leurs conditions d'accès au crédit.

L'optimisme n'est toujours pas de retour chez les dirigeants de PME. En effet, d'après le dernier baromètre réalisé par l'Ifop pour le compte de la CGPME et de KPMG, ils sont encore 83 % à se dire inquiets par rapport à la situation économique en France, soit seulement deux points de moins par rapport au mois de septembre 2011 (le sondage pour le dernier baromètre a été réalisé courant décembre).

Les principales difficultés auxquelles ils font face sont liées à des hausses de coûts chez leurs fournisseurs  (61 % au global et 68 % dans l'industrie) et à une baisse de leur chiffre d'affaires (39 % au global et 47 % dans l'industrie). Ces deux items devancent très largement les problèmes de trésorerie (27 % au global) et les difficultés avec les assureurs crédit (5 % au global et 11 % dans l'industrie).

Ils ne sont "heureusement" que 28 % à estimer que la situation économique actuelle a des impacts négatifs sur leurs conditions d'accès au crédit auprès de leurs banques. Ils étaient sur cette longueur d'onde à hauteur de 30 % en septembre dernier… et de 37 % en janvier 2010. Ils sont en outre nombreux à parier sur l'avenir : 65 % des sondés ont déclaré qu'ils avaient au moins un besoin de financement lorsqu'ils ont été interrogés, 32 % ayant mis en exergue des financements d'exploitation et 44 % des financements d'investissement (57 % dans l'industrie). Les dirigeants ne se font pas d'illusions pour autant.

D'après le baromètre, ils sont aussi 51 % à estimer que la conjoncture actuelle va impacter négativement leurs projets d'investissements dans les six prochains mois (40 % leurs éventuels projets d'embauches). Ils estiment en outre à 46 % (50 % en septembre dernier) que leur banque les finance avec des frais élevés ou à des montants plus faibles que souhaités. Les demandes de garanties supplémentaires et les réductions de crédits ou de facilité de trésorerie ont été citées pour leur part à hauteur de respectivement 31 % et 30 % (34 % et 27 % en septembre dernier).

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