Le salaire reste l'élément clé de la satisfaction des salariés
Réalisée fin 2018 auprès d'un échantillon représentatif d'un millier d'employés en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, dans des entreprises de plus de 200 employés, la dernière étude Happiness Index de Wrike s'avère riche en enseignements. Si 86 % des Français interrogés se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur job, l'intérêt même de celui-ci ne constitue pas vraiment un élément d'analyse.
La génération Z se démarque
Selon Wrike, le salaire reste de loin le premier facteur de satisfaction au travail, étant érigé en priorité par 34 % du panel soit une proportion supérieure aux autres pays étudiés. Suivent l'intérêt du poste (27 %) et la flexibilité des horaires (16 %). La culture de l’entreprise et l’environnement de travail, la localisation du bureau et le management sont des éléments jugés négligeables, seulement 7 % des personnes interrogées les plaçant en tête.
A titre de comparaison, chez les Britanniques, l’intérêt du job arrive en premier, suivi de la flexibilité des horaires et de la localisation du bureau, le salaire ne pointant qu’en quatrième position (16 %). A ce sujet, Wrike note qu'en France, la génération Z (18-24 ans) affirme sa différence, et place en premier l’intérêt du job (30 %) et la culture d’entreprise (26 %), le salaire n’arrivant qu’en troisième position, ex aequo avec la localisation du bureau (15 %).
Aussi efficace en quatre jours qu'en cinq
Confirmant cette prédominance du facteur rémunération, les Français ne sont que 32 % à accepter une baisse de salaire pour avoir un emploi plus intéressant, en ligne avec les Allemands (29 %), alors que les Britanniques et les Américains se distinguent avec des taux au-dessus de la moyenne (respectivement 54 % et 58 %).
Derniers enseignements, dans un pays marqué culturellement par la défense des acquis sociaux, les salariés tricolores plébiscitent les jours de vacances supplémentaires (42 %), suivis de très loin par les déjeuners gratuits et les équipements à disposition sur le lieu de travail (salle de gym, etc.), qui ne récoltent que 13 % des suffrages. Enfin, une large majorité des employés français interrogés (72 %) estiment pouvoir faire aussi bien leur job en quatre jours plutôt qu’en cinq.
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