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Un regain d’intérêt

Publié le 21 avril 2015

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Mutuaide Assistance n’exclut plus de signer avec des constructeurs automobiles dans la mesure où ceux-ci s’impliquent de plus en plus dans les solutions de télématiques embarquées, souvent synonymes de productivité.
Nicolas Gusdorf, président du Syndicat national des sociétés d’assistance.

Une petite révolution copernicienne pourrait avoir lieu à terme chez Mutuaide Assistance. La filiale de Groupama n’exclut plus de signer avec un constructeur automobile, ce qu’elle s’était refusée à faire ces dernières années en raison des conditions tarifaires imposées par la plupart des constructeurs. “Ils sont toujours plus nombreux à être impliqués dans les solutions de télématiques embarquées”, explique Nicolas Gusdorf, le directeur général de Mutuaide Assistance. Or, les nouvelles technologies font partie des priorités de l’assisteur.

A l’instar de l’ensemble de la profession, ce dernier considère qu’elles vont permettre non seulement d’accroître sa productivité, mais aussi de développer de nouveaux relais de croissance. “Nous souhaitons aussi instaurer un parcours client le plus fluide possible entre la signature d’un contrat d’assurance et la réparation d’un véhicule”, relève Nicolas Gusdorf. Groupama chapeaute Mutuaide Assistance ainsi que le réseau CapsAuto.

Des recettes en hausse et l’auto à 49 %

Cette année, l’assisteur pourrait donc réitérer ses performances de 2014. L’an dernier, le chiffre d’affaires de Mutuaide Assistance a bondi de 10 %, à 204 millions d’euros. L’assisteur travaille pour le compte de Groupama et d’Amaguiz, mais aussi pour Carrefour, Identicar et La Banque Postale IARD (Mutuaide Assistance assure l’assistance des véhicules protégés par les dispositifs d’Identicar). “Nous avons traité 766 000 dossiers sur l’ensemble de la période et l’automobile y a contribué à elle seule à environ 49 %”, indique le directeur général de Mutuaide Assistance. Le taux de missionnements automatisés de l’assisteur s’est établi quant à lui à 30 %. “L’évolution de ce taux est surtout en fonction du niveau d’équipements des partenaires dépanneurs”, relève Nicolas Gusdorf.

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