Uber signe avec Fuji Taxi et entre (enfin) au Japon
Uber a réussi à contourner la législation japonaise. Le groupe américain a annoncé le 6 septembre avoir signé un accord avec Fuji Taxi, une compagnie de taxis japonaise, qui lui apporte sur un plateau ce marché nippon. Une victoire pour le géant californien qui en était jusqu'à présent exclu – sauf à l'occasion de tests ponctuels – en raison de sa non-détention d'une licence de taxi, condition sine qua non au transport de personne dans le pays du Soleil-evant.
Fondée en 1957 et basée à Nagoya, la troisième plus grande ville du Japon, Fuji Taxi met à disposition d'Uber une flotte de quelque 300 véhicules, accessibles aux habitants et aux touristes utilisateurs de l'application de VTC. Tom White, responsable du géant américain, a salué, dans un communiqué, cet accord dans un "important" marché des taxis, qui ne pèse pas moins de 13 milliards d'euros, en espérant "étendre ce type de services à d'autres villes".
Avant cet accord, la présence d'Uber dans l'archipel était limitée à son offre de livraison de repas, UberEATS, et au service haut de gamme de réservation de voitures UberBLACK.
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