Uber entame un bras de fer avec la Californie
A quel jeu dangereux joue Uber ? Alors que la DMV, l'autorité de régulation des véhicules motorisés, a ordonné à Uber de faire machine arrière et de laisser ses Volvo XC90 autonomes au garage, la société de transport a décidé contre toute attente de maintenir en circulation ses robots-taxis dans la ville de San Francisco, a-t-on appris auprès de l'AFP.
De manière très claire, Uber a entamé un bras de fer avec la DMV, estimant être dans son bon droit du fait que ses véhicules n'utilisent pas de technologies de délégation de conduite. Un argument qui sous-entend qu'il n'a pas besoin de se soumettre à la demande de licence de circulation spécifique, obligatoire en Californie. "Nous sommes respectueusement en désaccord avec les interprétations légales de la DMV", a fait savoir Anthony Levandowski, le directeur de la conduite autonome chez Uber.
Pour mémoire, le procureur général et la DMV ont menacé, en fin de semaine dernière, d'entamer des poursuites judiciaires à l'encontre d'Uber en cas de refus d'obtempérer. Une autre issue pourrait être une nouvelle adaptation de la législation qui permettrait à Uber, et indirectement à Volvo, de disposer de San Francisco pour leurs tests.
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