Start-up : le CNPA veut se rapprocher de France Autotech

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Non, la création d'un nouveau métier consacré aux start-up de la nouvelle mobilité n'est pas une forme de contre-attaque à l'initiative de France Autotech. Au CNPA, on assure que "les contacts ont été pris bien en amont du projet", selon Xavier Horent, le délégué général du CNPA, contacté par le Journal de l'Automobile. Le projet dévoilé le 14 novembre 2018 à l'occasion du premier anniversaire du Moove Lab, l'accélérateur du CNPA et de ViaID, prendra forme en 2019, à l'occasion de la tenue d'un "Atelier des mobilités", au début de l'année 2019.

Une annonce qui, de fait, a soulevé des questions, alors qu'au Mondial de l'Automobile, Mickaël Fernandez avait acté la naissance l'association France Autotech, dont l'ambition avérée est de porter un message commun aux start-up françaises des nouvelles mobilités. "Leur but est de créer des synergies entre les entreprises, le CNPA va leur proposer les services d'une organisation professionnelle, notamment la visibilité auprès des pouvoirs publics, estime Xavier Horent. Nous allons discuter pour comprendre comment nous allons pouvoir collaborer sans engendre de dispersion."

Ce métier des start-up, qui compte déjà une dizaine de jeunes pousses adhérentes grâce aux deux premières promotions du Moove Lab, va être rapproché de celui des solutions de mobilité, présidé depuis le mois de septembre par Robert Ostermann. Mais au début de l'année 2019, le CNPA lui donnera un statut propre, après avoir rédigé un avenant. Des représentants vont être élus et leur rôle sera alors de parler au nom de la profession. L'organisation professionnelle fera alors profiter de ses quatre engagements, à savoir créer de l'interaction, apporter un haut niveau d'information, servir de guichet unique et se poser en observateur des opportunités de marché.