Skilliance s'exporte au Maroc et sort e-Seller Contact
Skilliance va s'aventurer de l'autre côté de la Méditerranée. Le groupe va, en effet, prochainement annoncer la création d'une filiale au Maroc, comme l'a confié Christophe Lahitte, le président, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile. Cette branche, à ouvrir en septembre selon le calendrier déterminé, va voir la direction générale être confiée à El Mustafa Youssefi.
Ce dernier aura pour première mission de réunir une équipe d'une dizaine de personnes pour assurer la commercialisation des solutions du groupe. "Nous investissons au Maroc à la demande de nos clients locaux", argue Christophe Lahitte. Il pense notamment au groupe Auto Hall, importateur et distributeur des marques Ford, Nissan et Mitsubishi, dont la famille royale marocaine compte parmi les actionnaires. Un projet qui a nécessité 300000€ pour se concrétiser.
e-Seller Contact est fin prêt
Au Maroc, Skilliance va proposer des solutions DMS, CRM et surtout e-Seller Contact, le nouvel outil à lancer cet été, comme l'avait révélé Christophe Lahitte, dans le Journal de l'Automobile n°1241. Il s'agit d'une vision modernisée de la gestion du client. "J'avais prédit que le poste vendeur est un outil, mais pas une solution CRM en soit, du point de vue des groupes, répète à l'envi le président. L'histoire a fini par me donner raison."
Pour mémoire, il ne s'agit pas de modifier les organisations informatiques, mais de fournir un "coffre-fort" afin de consolider toutes les données des clients, en provenance des applications métiers et différentes sources d'information dans l'optique d'établir de véritables fiches détaillées, dit Référentiel Client Unique (RCU). E-Seller Contact disposera d'une API (interface de programmation), laissée à la libre exploitation des éditeurs tiers, pour générer des services marketing à valeur ajoutée.
Deux directeurs qualité
Exit donc les approches qui consistent à synchroniser DMS et CRM, faire l'impasse sur les MDM (Master Data Management) trop coûteux en ressources humaines et financières, voilà ce que préconise désormais Christophe Lahitte pour mieux vendre sa vision centralisée, qui ne manque pas de pertinence tant elle pourrait répondre aux problématiques d'évolution des habitudes de consommation et de multimarquisme.
Pour l'heure, aucun groupe n'est encore équipé. Le pilote a été conduit "par brique", dans des structures différentes. Vient donc le temps de la mise en application. Christophe Lahitte pense viser les grands groupes en priorité, au moyen de conférence et Webinar. Ils débourseront 3900€ par an pour connecter dix points de vente. Pour mieux les accompagner, il a recruté deux directeurs de comptes, qui assureront des rendez-vous trimestriels avec les groupes clients.
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