ShareNow espère reprendre le dialogue avec les villes
Le service d'autopartage ShareNow se dit prêt à poursuivre le déploiement. Quelques jours après la publication de résultats qui se voulaient encourageants, Olivier Reppert, le directeur général du service d'autopartage exploité par BMW et Daimler, a déclaré au Journal de l'Automobile "espérer reprendre rapidement le dialogue avec les villes pour mener à bien des projets". Après une année de gel, il s'agirait de gagner de nouveaux territoires.
"Nous constatons à l'échelle européenne qu'il y a beaucoup de discussions entre les métropoles équipées et celles qui s'interrogent sur la pertinence de recourir à l'autopartage", explique Olivier Reppert. Toutefois, il importe de comprendre l'impact de la crise sanitaire sur les comportements des citoyens. L'autopartage vit d'une relation étroite avec le réseau de transport en commun dont le service est un complément. ShareNow a d'ailleurs enregistré un pic d'adhésions au sortir du premier confinement.
En France, il y a plus de chances de voir Share Now s'étendre à d'autres grandes villes que de voir le service élargir sa zone de couverture autour de Paris intramuros. Le modèle d'affaires qui repose sur la disponibilité et la plateforme d'autopartage privilégie une rotation rapide des véhicules sur une zone territoriale maîtrisée. "Une logique payante", soutient Oliver Reppert.
Des BMW et Mercedes à Paris ?
Il n'est pas exclu cependant de voir la flotte changer de visage. En faisant évoluer sa grille tarifaire pour permettre des sessions de location courte durée, Share Now a constaté une hausse significative du temps moyen. Il est passé de 25 à 83 minutes durant l'année 2020. La distance moyenne s'élevant à 9 km. Autrement dit, ShareNow est invité à satisfaire de nouveaux besoins. Et la gamme pourrait jouer un rôle. Les 700 Smart Fortwo et Forfour électriques en circulation pourraient voir des BMW i3 et des Mercedes 100 % électriques rejoindre les rangs.
Des VUL également ? Olivier Reppert se montre sceptique vis-à-vis de ce type de produits. "Il y a une forte demande le week-end et les véhicules stationnent toute la semaine", retient-il des autres expériences. Un schéma peu rentable. Alors Share Now étudie la possibilité de se rapprocher d'un partenaire pour répondre aux demandes. Un dossier qui n'est pas une priorité pour autant.
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