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“Serious” évaluation

Publié le 1 juin 2012

Par Axel Abadie
3 min de lecture
Avec son nouveau module de formation 3D, dédié au chiffrage des véhicules d’occasion, le GNFA fait un pas supplémentaire vers le suivi des compétences. C’est l’aboutissement du projet de recherche Evema, arrivé à son terme fin mars.
En quelques clics, la personne formée s’auto-évalue, et tente d’améliorer son score jusqu’à être parfaitement préparée à l’arrivée d’un véhicule.

Nom de code : Evema. Le projet “d’espace virtuel d’évaluation des métiers de l’automobile”, développé par le GNFA, a dépassé son stade de recherche. L’organisme de formation entre ainsi de plain-pied dans la phase de commercialisation de son offre d’évaluation de nouvelle génération. En 2009, le GNFA s’était associé à la société Net-NG, et répondait à un appel à projets lancé par l’Etat consistant à exploiter la 3D pour évaluer les professionnels de la branche automobile. C’est ainsi que sont nés des modules reposant sur le serious gaming, développés à la manière de jeux vidéo. Parmi les objectifs de cet appel à projets, on retrouve, notamment, la volonté de soutenir les secteurs économiques en pointe dans le domaine, ou encore d’accompagner la transformation et la modernisation du secteur économique ciblé par le projet. Quant aux motivations du GNFA, elles sont de l’ordre des économies, ce projet permettant de réduire les coûts de formation.

Prise en mains

Après la préparation à l’habilitation électrique, c’est un serious game dédié au véhicule d’occasion qui a vu le jour. En quelques minutes et quelques clics, la personne formée doit être capable d’identifier clairement les éléments défectueux, de savoir respecter le timing d’une reprise, et de chiffrer correctement les frais de remise en état. Première étape, choisir son avatar. Puis direction le véhicule, assisté du coach Paul, en cas de besoin. Un mode tutoriel permet la prise en main du logiciel, avant d’accomplir les trois missions proposées, contenant trois, six, puis neuf objectifs, qui compliquent davantage la tâche. A chaque niveau, la même procédure. Dans un premier temps, il s’agit de faire le tour du véhicule et de notifier les dommages dans la fiche d’évaluation. Pièces endommagées ou rayées, kilométrage, pneumatiques, tout est à relever scrupuleusement. Ensuite, l’avatar se dirige vers son bureau pour effectuer le chiffrage avec, à l’appui, les grilles correspondantes.

Sur la base des résultats, les missions suivantes sont débloquées ou non et, surtout, il est possible de retenter l’expérience afin d’améliorer son score jusqu’à atteindre tous les objectifs d’une mission et être fin prêt. Ce type d’expérience se veut un complément de la formation en présentiel. Christophe Lobert, responsable du pôle média et systèmes d’information au GNFA, explique la méthode en interne : “Le GNFA a fait le choix d’intégrer une équipe spécifique pour le développement du serious gaming. Le rapprochement avec Net-NG a permis de reprendre différents développements et de les appliquer à la 3D.” Une vague de serious games est arrivée en 2010 dans des domaines pionniers que furent le monde bancaire, la santé, puis l’automobile. Le GNFA peut se targuer aujourd’hui d’une maturité, ayant démarré à temps. Son objectif ? “Développer une gamme sur étagère de serious games, en plus du e-learning traditionnel”, indique Christophe Lobert. Pour cela, le GNFA pourra certainement compter sur son expertise métier du monde automobile.

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