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Reprise d’activité, parc toujours plus propre et hausse de chiffre d’affaires

Publié le 13 avril 2011

Par Armindo Dias
3 min de lecture
En 2010, les mises à la route des loueurs longue durée ont progressé de 12,8 % avec 390 531 véhicules livrés et le parc total financé a crû de 2,2 % avec 1 139 165 véhicules fin 2010. Il était composé à 44 % de modèles émettant moins de 120 grammes de CO2/km, soit 8 grammes de moins sur 2009. Le chiffre d’affaires du secteur a progressé, lui, de 3,5 %.
Eric Vallin, président de la commission communication du SNLVLD.

La crise est bel est bien terminée dans le secteur de la LLD. En effet, l’an dernier, tous ses voyants sont passés au vert d’après les dernières données du Syndicat National des Loueurs de Voitures en Longue Durée (SNLVLD). Et les hausses, par rapport à l’exercice précédent, ont plutôt été impressionnantes. Pour preuve : les mises à la route ont progressé de 12,8 % avec 390 531 véhicules livrés (VP + VU + VS). “Elles s’expliquent par des renouvellements de flottes importants mais aussi par la conquête de nouveaux clients et l’augmentation de certains parcs de sociétés”, explique François Piot, le président du SNLVLD. Mieux. Les professionnels, malgré 356 863 véhicules restitués (+ 10,2 %), ont, qui plus est, enregistré une hausse non négligeable du parc total financé, ce dernier progressant de 2,2 % pour totaliser 1 139 165 véhicules à la fin 2010 (+ 4,7 % avec 227 270 unités pour le parc en Fleet Management ou FM). A cette date, il était composé de 57 % de VP, de 38 % de VU et de 11 % de VS, soit, à peu de choses près, les mêmes proportions qu’en 2008 et 2009 (voir graphique ci-après). Sa répartition en fonction de l’actionnariat des loueurs a, en revanche, évolué, la part des filiales de banques dans la composition de ce parc passant de 39 % à 42 % et celle des captives de constructeurs de 37 % à 40 % entre 2009 et 2010 (les indépendants ont perdu pour leur part 6 points à 18 %). “Le leadership est partagé entre les captives de constructeurs et les filiales de banques qui se partagent 82 % du marché de la LLD”, indique le SNLVLD. Autre évolution majeure du parc total financé entre 2009 et 2010 : la montée en puissance des véhicules dégageant moins de 120 grammes de CO2/km.

Un montant moyen financé en hausse de 3,9 %

Leur part dans le parc total financé est passée de 36 % en 2009 à 44 % en 2010 (voir graphique ci-après). Et cela ne semble pas franchement avoir eu une incidence sur les recettes des professionnels de la LLD. Le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 3,5 % à 5,025 milliards d’euros. “Il s’explique en grande partie par la vente de plus de services et une meilleure tenue du marché VO”, indique Eric Vallin, le président de la commission communication du SNLVLD. Au final, les services additionnels et la mise en avant de modèles mieux dotés ont permis de faire passer le montant moyen des véhicules financés de 18 025 euros en 2009 à 18 736 euros en 2010 (+ 3,9 %). “Il est à la hausse depuis 2006”, relève Eric Vallin. La durée moyenne des contrats en parc n’a de son côté pas franchement évolué depuis 2006 : elle est passée de 38,2 mois en 2008 à 38,3 mois en 2009 et en 2010. Les raisons de cette stabilisation ? Pour l’essentiel, les conquêtes et la faible progression du kilométrage moyen (+ 0,8 %). “En moyenne la profession propose des contrats à 38,3 mois ou 97 495 km, soit une loi de roulage annuelle en légère hausse à 30 575 km/an”, indique le SNLVLD. Ladite profession se veut, en outre, très optimiste sur le nouvel exercice au vu des tendances constatées au cours du premier trimestre. “Les mises à la route restent importantes, le marché de l’occasion continue de s’améliorer et le coût du risque reste acceptable même s’il a augmenté depuis le déclenchement de la crise”, indique François Piot.

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