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Quel avenir pour l'industrie automobile allemande ?

Publié le 13 juin 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Des chercheurs ont présenté au Parlement allemand les pistes stratégiques à favoriser, entre prise en compte de l'hybridation, de l'allégement, des petits modèles et de la multimodalité.
Des chercheurs ont présenté au Parlement allemand les pistes stratégiques à favoriser, entre prise en compte de l'hybridation, de l'allégement, des petits modèles et de la multimodalité.

Lors d'une présentation au Bundestag le 5 juin dernier, l'industrie automobile et l'électromobilité ont été passées au crible, rapporte un bulletin électronique de l'Adit (Agence pour la diffusion de l'information technologique). Trois chercheurs de l'Institut Fraunhofer de recherche sur les systèmes et l'innovation étaient en effet chargés de plancher sur l'avenir du secteur. Selon eux, "l'industrie allemande est bien placée dans le jeu mondial, mais elle doit s'adapter". Dans une première étude, ils estiment "qu'une diversification à quatre niveaux est attendue".

Sur la propulsion, d'abord, où l'hybridation prendra une place de plus en plus importante. Puis au niveau des matériaux, "avec la présence d'alliages techniques d'aluminium et de magnésium ainsi que de matériaux composites, dont l'objectif est d'alléger le véhicule pour économiser du carburant". La diversification s'établit ensuite sur les modèles, avec une attente sur les petits formats. Enfin, le modèle économique : "De plus en plus de constructeurs proposent des systèmes de partage de voiture, dans lequels l'utilisateur n'achète plus, mais loue l'automobile sur de courtes distances ou pendant de courtes durées", rapporte le bulletin électronique.

La deuxième étude s'intéresse, elle, tout particulièrement, à l'électromobilité. Identifiée comme un enjeu de première importance, "elle a besoin d'être soutenue". Anja Peters, qui en a étudié les aspects non techniques (économie, environnement, société), estime que "l'électromobilité peut aider à résoudre les deux grands problèmes du XXIe siècle concernant le secteur des transports, à savoir les émissions de gaz à effet de serre et la rareté des ressources fossiles".

Ainsi, le rapport encourage le développement des VE dans les flottes d'entreprises ou systèmes d'autopartage, "dans la perspective d'un système de transport multimodal". Si le développement de l'électromobilité ne devrait pas avoir un coût élevé, il aura en plus la capacité de dynamiser le PIB, dès 2030. Enfin, la recherche sur les batteries "pourrait s'avérer un secteur stratégique dans le futur".

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