Municipales : les acteurs de l'autopartage font quatre propositions

Est-on réellement surpris de voir l'autopartage s'inviter dans le débat des Municipales ? Nullement. L’Association des acteurs de l’autopartage (AAA) appelle les candidats en lice à prendre des mesures pour soutenir le développement de la pratique sur leur territoire et, par conséquent, la croissance des entreprises qui portent cette industrie émergente.

Très concrètement, l’association, fondée en janvier 2020, donne des pistes pour favoriser le déploiement des services. En premier lieu, elle suggère de consacrer au minimum 1 % de l'espace de stationnement en voirie aux véhicules d'autopartage. Ensuite, elle invite à mettre en place un permis de stationnement unique à l’échelle de l’intercommunalité pour l’autopartage en free floating.

L'association pousse également à la création d'un label pour promouvoir l’autopartage et définir les règles communes à tous les opérateurs permettant d’assurer une qualité de service aux habitants. Enfin, les acteurs souhaitent un accès aux infrastructures de charges pour faciliter l’autopartage électrique.

Free2Move fait son entrée

Ces mesures sont soumises à l'occasion du premier baromètre de l'autopartage, édité par l'association. Selon le bilan établi, la France compte 850 000 personnes inscrites à un service d'autopartage pour une flotte totale de 15 000 véhicules partagés. "L'autopartage se développe dans les villes françaises, mais ce développement reste insuffisant et reste conditionné à la création de conditions favorables par les collectivités", estiment les représentants de l'association. Environ 3 % du territoire français est couvert et 40 % de la population y a accès.

Les 11 membres fondateurs de l'AAA comptent depuis peu de nouveaux acteurs. A la liste initiale qui comprend Clem', Citiz, Communauto, Getaround, Mobility Tech Green, Modulauto, Mov'InBlue, ShareNow, Totem Mobi, Ubeeqo et Vulog, viennent désormais s'ajouter Free2Move, Otakeys, Marguerite, Optymo, Dunasys.