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Mappy accélère la manœuvre

Publié le 28 mars 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le service de cartographie va déployer à plus grande échelle son évolution qui consiste à photographier les points de vente. Une aubaine pour les commerçants et, pour Mappy, un pas de plus vers les constructeurs.
Après Paris et l’Ile-de-France, Mappy se concentrera sur Marseille.

Il y a environ un an, Mappy entamait une démarche stratégique consistant à localiser et photographier les commerces afin de les intégrer à son référentiel géomarketing. Après une phase de test à Saint-Germain-en-Laye (78) et à Bordeaux, qui s’est avérée concluante, l’opérateur a décidé de monter en cadence et de “passer à une industrialisation du processus”. De ce fait, les équipes techniques vont s’employer, dès le mois de mars, à intégrer dans la base de données la grande majorité des points de vente de Paris et d’Ile-de-France, dont ceux du secteur automobile.

Sur le terrain, il s’agit de photographier les devantures ainsi que les intérieurs des magasins afin d’offrir aux utilisateurs de l’application et des PND Mappy l’opportunité d’une nouvelle expérience de navigation, en vue immersive. Imaginez pouvoir, depuis votre smartphone, explorer les différentes parties d’un showroom. D’autant que les ingénieurs s’emploient à créer les passerelles afin d’informer sur les disponibilités en stock, avec une mise à jour quotidienne (ce qui est déjà valable pour 10 000 magasins opérant sous 70 enseignes différentes, N.D.L.R.).

Sur ce créneau, Google Street View s’impose comme la référence. “Nous achèverons le travail plus rapidement, assure néanmoins Pascal Thomas, P-dg de Mappy, car nos photographes peuvent traiter dix commerces par jour, contre une dizaine par mois pour notre rival.”

Se spécialiser, l’enjeu

Contrairement au géant américain, Mappy a pris le parti de ne pas facturer les commerçants. “Nous sommes financés par la vente de Pack Premium, soit le service qui permet d’apparaître parmi les premiers résultats de recherche”, confirme Pascal Thomas.

Au-delà des terminaux mobiles, le fournisseur de données, filiale de Pages Jaunes, espère attirer les constructeurs automobiles, “un objectif stratégique de haute importance.” Il ne se fait pourtant pas d’illusion sur les prérequis : “Nous devons devenir des spécialistes de la donnée pour ne pas nous trouver en frontal avec les plateformes OEM. Notre faiblesse étant d’être encore trop sur un périmètre franco-français, alors que les marques réclament des solutions à minima paneuropéennes.”

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