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Les Franciliens perdent toujours plus de temps

Publié le 20 avril 2017

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
L'étude annuelle de V-Traffic révèle que les conditions de circulation en Ile-de-France se sont dégradées en 2016, sous l'effet conjugué de plusieurs phénomènes.

 

Les Franciliens ont passé plus d'heures dans leurs véhicules en 2016. Selon l'étude annuelle de V-Traffic, publiée ce 20 avril, il apparaît que les automobilistes de la région parisienne ont perdu 90 heures, sur le trajet domicile-travail, soit 12h30 de plus qu'en 2015. "Un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la période 2013-2014, qui était encore pire", d'après Céline Desile, coordinatrice marketing Médiamobile, maison mère de V-Traffic.

 

Les facteurs de cette augmentations sont météorologiques d'abord, avec l'épisode pluvieux de mai-juin. Il a provoqué des fermetures de routes et de transports publics. Dans la foulée, les grèves (loi Travail) ont continué de dégrader la circulation en Ile-de-France et les mesures de circulation alternée ont enfoncé le clou en fin d'année 2016. La politique de la Mairie de Paris (voie sur berges) a eu un effet temporaire, d'après les analyses de V-Traffic. Après trois mois, les embouteillages se sont dilués, en se reportant sur d'autres axes. "Mais nous ne sommes pas en mesure de dire que cela a congestionné d'autres portions de la région", explique Céline Desile.

 

Si, en 2015, les conditions en heures de pointe s'étaient améliorées (-2,7% de saturation), elles se sont détériorées en 2016. V-Traffic avance que les embouteillages ont augmenté de 8%, soit 90km. Le boulevard périphérique se voit congestionné à 77% aux heures critiques, faisant tomber la vitesse moyenne à 32km/h. La "palme" revient toujours à l'autoroute A6 (A et B) qui, en 2016, devance l'A3. La faute à des travaux sur d'autres axes qui ont provoqué un report de la circulation. L'A4 complète le podium.

 

V-Traffic va quitter les frontières franciliennes. Dans quelques semaines, une nouvelle étude doit paraître et tirer un bilan de la circulation dans dix grandes villes de France, dont Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes et Rennes. Alors, il sera possible de dégager des tendances sur les conditions des automobilistes en métropole. Les données ont été collectées par le fournisseur de données d'information trafic, les experts sont en train de les traiter et de rédiger la synthèse, laisse comprendre la coordinatrice marketing. 

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