Les assureurs restent confiants
L'inquiétude n'est pas à l'ordre du jour dans le monde de l'assurance. Le secteur estime en effet que l'essentiel a été préservé en 2011 malgré un recul de ses cotisations de 9 % à 189,6 milliards d'euros.
"Nous nous retrouvons dans une situation sensiblement comparable à celle de 2008", résume Bernard Spitz, le président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances (FFSA). Le cycle de crise qu'a dû affronter le secteur l'an dernier s'est lui aussi matérialisé par un recul des versements en assurance-vie (- 14 %, les cotisations totales en assurances de personnes ayant reculé de 12 % en 2011). Les cotisations prélevées au titre des assurances de biens et de responsabilité ont en revanche progressé : elles ont enregistré une croissance de 4 % à 48 milliards d'euros, la seule branche automobile y contribuant à hauteur de 19 milliards, soit là-aussi une hausse de 4 % par rapport à 2010.
Les hausses de primes n'expliquent pas tout
"Nous avons bénéficié d'une augmentation de la population assurée, d'une hausse de la valeur des biens assurés, de la création de nouveaux produits [et bien sûr] d'une hausse des tarifs", indique encore Bernard Spitz. Et pour le dirigeant, les hausses de tarifs peuvent se justifier malgré une baisse de la sinistralité constatée entre les exercices 2010 et 2011.
"Elle avait augmenté au cours des deux exercices précédents et elle reste toujours supérieure à celle constatée sur l'exercice 2008", précise Bernard Spitz. Les cotisations prélevées par les assureurs dans la seule branche auto auraient augmenté même sans hausse de primes car le parc total de véhicules a progressé entre 2010 et 2011. Mais dans ce cas, l'augmentation aurait été de 1,8 % seulement.
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