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Le trafic routier plus que jamais épié

Publié le 28 janvier 2015

Par Romain Baly
2 min de lecture
Spécialiste du genre, la société Survision fait état de l'avancement considérable des dispositifs de détection des véhicules dont les usages se multiplient pendant que les contraintes diminuent.
Spécialiste du genre, la société Survision fait état de l'avancement considérable des dispositifs de détection des véhicules dont les usages se multiplient pendant que les contraintes diminuent.

Organisées à Paris par l'association Atec-ITS, les Rencontres de la mobilité intelligente ont permis de mettre en avant les progrès réalisés en matière de captation vidéo du trafic routier. Autrefois très coûteux, difficiles à installer et limités dans leur usage, ces dispositifs sont aujourd'hui omniprésents dans le paysage urbain et ne sont plus seulement l'apanage des véhicules de police équipés du système LAPI (Lecteur automatique des plques d'immatriculation). "Désormais, il est probable que sur un trajet de 500km, vous soyez détecté entre 20 et 25 fois, et ce de multiples manières", note Jacques Jouannais, CEO de Survision.

Usages évolutifs et multiples

Créée en 2001, sa société compte parmi les leaders mondiaux du genre et travaille avec des clients aussi prestigieux qu'Europcar, APRR, Aéroport de Paris, Vinci Park ou le ministère de l'Intérieur. Pour eux, Survision a développé un ensemble de solutions répondant à des problématiques d'identification fixe ou en mouvement, par infrarouge simple ou renforcé (technologie la plus récente) et pour un usage dédié ou évolutif aux vocations multiples.

Lutte contre la fraude, services aux personnes (gestion des titres de parking et de péage), classification autoroutière, pédagogie (vitesse, distance de sécurité), gestion des voies réservées (taxis et bus sur l'autoroute A1, par exemple), gestion des exclusions de circulation (à certains types de véhicules, à certaines plaques d'immatriculation) ou optimisation des infrastructures constituent autant d'usages possibles conférés à la captation vidéo.

Un coût divisé par trois en dix ans

De surcroît compte tenu de l'évolution positive des contraintes. "En cinq ans, nous estimons avoir divisé par quatre le temps d'installation d'une caméra ou d'un capteur", étaye Jacques Jouannais. Sans compter que le coût d'achat de ses dispositifs a considérablement diminué – un lecteur de plaques d'immatriculation coûtant désormais trois fois moins cher qu'il y a dix ans –, alors que l'entretien tend lui aussi à se réduire grâce à des installations "sans contact".

Ne demeurent plus désormais que deux freins notables à ce développement. Juridique tout d'abord, comme le relève le CEO de Survision. "La vidéo est une donnée sensible, mais le cadre juridique fixé par la Cnil, aussi contraignant soit-il, s'avère stable. Il est possible de s'y adapter et de produire des choses intéressantes." Et technique ensuite, comme le précise ce dernier : "Les exploitants doivent intégrer les limites de cette technologie." La vidéo étant, en effet, toujours inutile face aux conditions climatiques ou à l'état des plaques d'immatriculation.

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